PARISCOPE n°2262 - Page 16 - .¿lAO^e sejore*J>Ae. ¿011 LA DERNIÈRE COMPAGNE D YVES MONTAND A SUPERVISÉ LA VÉRACITÉ HISTORIQUE DU SPECTACLE « MONTAND ET LES FEMMES » QUI SE JOUE LE 3 OCTOBRE AU THÉÂTRE MOGADOR. ELLE NOUS PARLE DU PARIS QU'ELLE A PARTAGÉ AVEC CE MONSTRE SACRÉ Avez-vous un souvenir de balade ? Montand était quelqu'un qui marchait beaucoup, donc tous les jours on se baladait autour de l'île de la Cité. On traversait le Pont Neuf, on empruntait le quai de la Mégisserie et on revenait par le palais de justice, c'était LA promenade par excellence. Parfois, il nous arrivait d'aller au cinéma sur les Champs-Elysées et Yves voulait prendre le métro pour quelques stations. Alors il mettait sa casquette, celle qu'il avait dans , « Le choix des armes », prenait un air un peu sévère, et les gens qui rentraient et s'asseyaient disaient : « Tiens, on dirait Montand... » mais n'osaient pas venir vers lui. Et au moment où nous quittions le wagon et que les portes se fermaient, il leur faisait un large sourire. Je fréquente aussi le jardin du Luxembourg, c'était le lieu de jeux de Valentin et c'est toujours émouvant pour moi de m'y promener en évoquant mon fils enfant. Si Paris s'incarnait dans une chanson, un film, une œuvre d'art ? Quelle Parisienne ëtes-vous ? Parisienne d'adoption, car je suis champenoise. J'habitais à Epernay avec mes parents, mais je venais fréquemment à Paris qui pour moi était un centre d'attraction. Même quand nous sommes descendus vivre dans le Midi, à Saint-Paul-de-Vence, quand j'avais 14 ans, j'y venais très souvent. Mon premier souvenir, qui remonte à loin, c'est avec ma mère et ma grand-mère : nous étions allées voir « La valse de toréadors » avec Louis de Funès, j'avais adoré. On faisait aussi les boutiques toutes les trois, mais c'était surtout un moment réservé à la culture ; le soir on allait toujours voir une pièce. Je vis à Paris depuis vingt-cinq ans ; déjà place Oauphine avec Montand, pas à La Roulotte bien sûr, mais dans un petit appartement un peu plus loin. Aujourd'hui, j'habite le 6e , dans un lieu qu'il avait lui-même souhaité, mais dans lequel malheureusement il n'a pas eu beaucoup le temps de vivre. J'aime ce quartier car il y a beaucoup de cinémas, nous y allions souvent avec Yves. Et puis c'est jeune, vivant, ça bouge. J'aurais du mal à partir ailleurs, il y a quand même une vie de village ici : la rue de Buci, la rue Mazarine et la rue de Seine. J'adore « Le centaure » de César qui était un ami ; je le regrette vraiment. Quand je passe au carrefour de la Croix-Rouge je pense à lui, à toute cette bonhomie et cette joie de vivre qu'il avait. C'est une œuvre gaie et irrévérencieuse. Egalement le répertoire de Francis Lemarque, « A Paris » bien sûr. Côté films, j'ai beaucoup aimé « 2 Days in Paris », de Julie Delpy, c'est réaliste et drôle à la fois, avec en fond la vie parisienne de copains qui se retrouvent. J'ai trouvé cet univers très sympa. Quelles sont vos sorties culturelles préférées ? Vivant dans le quartier de l'Odéon, je suis bien placée pour aller au cinéma. Avant l'été, j'ai vu « La conquête », Bruno Podalydès y fait un splendide numéro d'acteur ! En ce moment j'ai très envie d'aller voir « Tu seras mon fils » et « La guerre est déclarée », sortis il y quelques semaines. Je vais aussi applaudir des amis au théâtre ; j'ai beaucoup aimé « Le prénom », avec Patrick Bruel à l'Edouard VII, je l'ai trouvé formidable et je regrette un peu que la pièce n'ait pas reçu de prix, c'est dommage. Je privilégie quand même les sorties style « dîner entre copains » plutôt que les cocktails mondains ; et je traîne souvent dans les petites galeries d'art de la rue Mazarine. Toutes les adresses sont page 190. M o n lieu g o u r m a n d Gérard Mulot C'est une institution à laquelle je suis fidèle, c'est eux qui ont confectionné les gâteaux pour les grandes occasions de mon fils. M a boutique Fragonard On y trouve des objets de bon goût et de jolies choses qui font de merveilleux petits cadeaux. Quand je veux offrir quelque chose à une amie, car c'est plutôt féminin, c'est là que je vais. Rencontreavec Arno Gaillard M o n restaurant Le Marco Polo Il y règne une belle atmosphère, et que ce soit Renato ou Albano, l'accueil est toujours agréable. D'autre part, un grand store, permet de dîner dehors pratiquement toute l'année. M o n lieu culturel Musée d'Orsay Ce que j'aime avec ce musée c'est le mélange de tradition à l'extérieur et de modernisme à l'intérieur. Sans oublier ses expositions qui sont très souvent sublimes. Ce qui séduit le plus dans ce spectacle est indéniablement la prestation des comédiens. Michel Aumont, Didier Sandre, Chris- tiane Cohendy maîtrisent à la perfec- tion l'art de l'interprétation théâtrale. Mis en scène par Georges Werler, ils font entendre le texte du dramaturge américain Ronald Harwood, traduit par Dominique Hollier. Certains se rappelleront sa pièce, « A torts et à raisons », mise en scène par Marcel Bluwal avec Michel Bouquet et Claude Brasseur et qui évoquait le procès en dénazification du grand chef d'orchestre Wilhelm Furtwân- gler. Gardant la même idée d'une confrontation entre deux hommes que tout oppose, le dramaturge met, dans « Collaboration », face à face l'immense compositeur allemand Richard Strauss et Stefan Zweig. Les deux artistes associent leur talent pour créer l'opéra bouffe « La femme silencieuse ». Mais l'arrivée des nazis bouleversera cette collaboration. Har- wood explore la thématique de la relation entre l'art et la politique, se demandant si ces deux domaines peuvent prétendre s'ignorer l'un l'au- tre et comment doit réagir un artiste. Richard Strauss fait des arrange- ments, Stefan Zweig finit par se sui- cider. Il faut entendre Michel Aumont rugir comme un lion en cage, don- nant à Richard Strauss toute la fra- gilité d'un vieil homme entêté, voué à son art et dépassé par la réalité. Didier Sandre prête sa sensibilité aux tourments de l'âme de Zweig. Avec subtilité, il symbolise cet humaniste qui prend conscience de l'horreur d'un ordre qui se dit nouveau. Chris- tiane Cohendy incarne la femme du compositeur. Pauline Strauss est presque la véritable héroïne de cette pièce. Avec son caractère fort, son humour et sa tendresse, elle est prête à se battre. Dans la dernière scène, la comédienne fait passer tant de sentiments, par un geste, une mimique, qu'elle nous bouleverse. Il ne faudrait pas oublier Stéphanie Pasquet, belle révélation dans le rôle de Lotte, et Eric Verdin, en fonction- naire nazi. • M-C.N. Les Variétés Renseignements page 33. Alors, il est comment le Johnny ? Voilà la question que l'on me pose depuis la rentrée. Voici ma réponse : il est pas mal. L'artiste est un homme de scène et il y est à l'aise. Du côté de l'interprétation, la star est encore un peu étriquée dans son rôle. Mais, dix jours après la première, on sent que cela se met en place et que chaque représenta- tion apportera une libération. Et puis la pièce de Tennessee Williams n'est pas facile. Tout en explorant la complexité des êtres et de la vie, le grand dramaturge américain a fait de ses propres tourments le centre de son œuvre. Il y a certainement quelque chose de Tennessee dans le personnage de Loth, homosexuel, alcoolique, tuberculeux aux nerfs malades, qu'incarne Julien Cottereau. On dirait le fantôme de Norman Bâtes de « Psychose ». La scénographie du spectacle - décors de Nicolas Sire, lumières tamisées de Laurent Castaingt, costumes d'Emma- nuelle Youchnovskl,-musique de Benjamin Murât - fait songer à l'esthétisme de la fin de l'âge d'or hollywoodien. Bernard Murât signe une mise en scène classique mais très efficace pour nous raconter l'histoire de ce « Paradis » qui n'est qu'un enfer. Celui du Sud des Etats-Unis dans les années 60, fait de racisme, de frustration, de stupidité et de colère... Johnny Hallyday incarne Chicken (Poulet), un métis mis au ban de la famille et de la société par sa bâtardise et sa couleur de peau. C'est un dur, un talseux, mais il sait ce qu'il veut : la maison. Alors quand son demi-frère Loth voudra la lui reprendre, il va résister et gagner la guerre fratricide. Perdue dans ce combat, Myrtle se retrouve comme une « chatte sur un toit brûlant ». Il est beau ce personnage de fille paumée à la Marilyn Monroe pour qui la vie n'est qu'une suite de mésaventures. Une fragilité à fleur de peau, Audrey Dana est extraordinaire. C'est elle la star de la pièce. • Marie-Céline Nivière Théâtre Edouard VII Renseignements page 26. par le souvenir des siens laissés au Liban. De retour au pays, follement épris de Clara, il fait l'apprentissage de la douleur atroce d'une séparation liée à la guerre. Triplement broyé par l'Histoire, dépossédé de son avenir, de sa dignité, privé des joies les plus simples, que lui reste-t-il ? Rien. La déchirure Irréparable finira par avoir raison de sa force mentale et le conduira en hôpital psychiatrique pendant plus de trente ans... Ils sont sept comédiens sur scène à endosser une multitude de rôles. Leur volonté, leur enthousiasme et leur talent à tous font plaisir à voir. Ne manquez pas ce spectacle dans lequel on retrouve toute la sagesse orientale dont Amin Maalouf est porteur. • D.D. Théâtre 13 / Jardin Renseignements page 45. En choisissant d'ouvrir sa saison avec pareil spectacle, le Théâtre 13 frappe fort. Cette adaptation du roman « Les échelles du Levant » de l'académicien Amin Maalouf est une indéniable réussite mettant en avant un formidable travail de troupe. En premier lieu, il faut saluer l'impeccable réalisation de Grégoire Cuvier. Il n'est jamais aisé de rendre sur scène l'intensité d'un roman. La tâche se complique encore un peu plus quand ledit roman conjugue une saga familiale à la fresque historique et qu'entre le point de départ et celui d'arrivée, cent ans se seront écoulés et que les atrocités du génocide arménien, de la Seconde Guerre mondiale et du conflit israélo-palestinien auront été relatées... Pour condenser au mieux l'œuvre originale, le recours aux ellipses est Indispensable. Elles sont ici élégantes, limpides et ne suscitent aucun manque chez celui qui aurait lu le roman... L'Intrigue, ainsi resserrée en un peu plus d'une heure trente, ne laisse paraître aucun flottement. Tout semble avoir été millimétré. Du travail d'orfèvre que souligne une mise en scène fourmillant de trouvailles ingénieuses, hostile à toute forme de tape-à-l'œil. Grégoire Cuvier contourne les impératifs économiques et, pour en faire définitivement fi, parvient même à tirer une certaine poésie de ce manque de moyens. Dire que l'on sort touchés de la représentation est bien peu. Dans son parcours contre la haine et le racisme, Ossyane, dont le prénom signifie « insoumission », est bouleversant. S'il affirme son courage dans la résistance française, l'homme reste rongé [comédie dramatique] ossx théâtreAntoine de Saint-Exupéry, Gaston Gallimard, André Malraux, Jean Cocteau : ils sont nombreux à être tombés sous le charme de l'auteure de « Madame de ». Paradoxalement, Louise de Vilmorin reste méconnue aux yeux du grand public. On peut donc saluer l'idéede Coralie Seyrig et d'Annick Le Goff d'emmener le spectateur à sa rencontre. A la base de cevoyage, on trouve les entretiens radiophoniquesd'André Parinaud et de la romancière, enregistrés en 1957. Les deux auteures ont su en tirer un monologue fluide et passionnant. Cette fois, c'est le spectateur qui est invité à prendre place dans le très prisé salon bleu de Verrières où l'héritière des célèbresgrainetiers recevait avec délectation le Tout-Paris. Le récit s'engage. Il y sera bien sûr question de littérature, mais aussi plus généralement de la vie... Louise de Vilmorin excelle dans l'art de la conversation et revendique une promptitude à l'ennui, de l'esprit, une imagination sans limites et une passion pour la légèreté. Elle conjugue son sens de l'à-propos à celui de la formule. On sourit quand elle lance : « Une personne est Intéressante parce queje l'Intéresse. » Mais derrière ce penchant un peu trop marqué par le sens de la représentation et du paraître, se cache l'âme profonde d'une femme émouvante. La discussion prend une autre tournure quand elle aborde l'enfance notamment, évoquant ses parents ^ ^ et sa poupée Lili. Il y a aussi des a^U moments de belle nostalgie quand elle se glisse derrière le piano ou nous récite les vers d e ^ ^ ses poèmes. La frivolité alors la ^ ^ ^ H p J Ê mélancolie transparaît. Brillamment interprétée ^ ^ B B E l i ^ ^ par Coralie Seyrig, la dame de Verrières charme et captive son auditoire. La comédienne joue de très élégante manière du snobisme de son personnage. Elle dose les silences, laisse traîner certaines voyelles pour mieux accélérer le récit ailleurs. Du coup, pas de longueur ni de temps mort dans la partition Impeccablement réglée de Coralie Seyrig qui a su éviter l'écueil de l'imitation. La sobre et efficace mise en scène de Christine Dejoux et les lumières soignées de Franck Thévenon finissent de nous séduire. On vous recommande chaudement ce spectacle conjuguant esprit et raffinement pour un plaisir total... • Dimitri Denorme Théâtre du Petit Montparnasse Renseignements page 30. entretienPropos recueillis par M.C. Nivière * Avant son passage à la Cigale, Arthur est sur la petite scène de la Comédie des Boulevards, du 4 au 11 oct. Renseignements page 49. Un animateur télé qui veut jouer l'artiste inspire toujours de la méfiance. Or la qualité de la prestation scénique d'Arthur au théâtre de la Gaîté a prouvé qu'il faut laisser les idées préconçues au vestiaire. « Dès la communale, j'ai fait de la scène, au centre culturel Paul Bailliart à Antony... Ensuite ce fut l'aventure des radios libres... Je suis un artiste avant tout quand je parle au micro... » Animer une émission de télévision demande un savoir-faire qui ressemble au music-hall, donc pour lui, il n'y a pas de frontière aussi tranchée : « C'est curieux cette Idée qui consiste à penser que le fait de faire de la télé enlèverait toute dimension artistique... » De ses débuts sur scène, je n'avais vu que des sketches lors des galas des festivals d'humour. Et la prestation m'avait laissée dubitative. Il reconnaît ne pas avoir été satisfait : « Mais l'avantage du premier spectacle, c'est que l'on y apprend ce qu'on ne veut plus faire, et surtout ce que l'on veut faire... Puis, il y a eu « Le dîner de cons » avec Dany Boon, cela m'a aidé. Jouer, encore jouer, c'est la base. » Et cela a porté ses fruits. « Quand on fait du one- man, Il y a une technique à apprendre, cela prend du temps... J'ai joué partout, même dans les plus petits théâtres* du fin fond de la France, cabarets, MJC. Le fait de jouer au cabaret à dix centimètres du premier rang avec des gens qui boivent des coups, c'est la meilleure des écoles. J'ai eu des gars bourrés, des mecs qui tombent, qui parlent... Je suis blindé. » Le public a été au rendez-vous. « J'étais paranoïaque, pensant que personne n'allait aimer. Dans le couloir du théâtre de la Gaîté, ils affichent les critiques... En les voyant je me suis dit que ce n'était pas possible, qu'ils les inventaient. Mais non... "Le Monde", "Télérama", "Le Figaro", "Pariscope", "Le Figaroscope", on a tout eu... Cela a contribué au succès. "Le Figaro madame" a dit que j'entrais dans le club des grands, cela m'a presque fait pleurer ! » En professionnel rigoureux, il a su fort bien s'entourer. Il ne tarit pas d'éloges sur sa metteure en scène, Josée Fortier, qui lui a appris à jouer avec l'espace. Pour les textes, ¡I s'est appuyé sur Philippe Mechelen, Benjamin Guedj, Jean-Marc Leguen. « J'ai écrit la colonne vertébrale et puis j'ai fait appel à des snlppers... Des auteurs qui savent où placer une vanne qui fera mouche... Mais je ne voulais pas faire de la vanne pour de la vanne. » Les textes sont d'une grande efficacité tant dans le style que dans le choix des sujets abordés. Utilisant le mentir-vrai, Arthur se moque de lui- même, de son enfance, du couple, des enfants, des tracas sociétaux. « Dans le premier spectacle, je racontais ma vie et les gens s'en foutaient... Là, je fais croire que je raconte ma vie mais ils se rendent compte qu'en réalité je parle d'eux... Je ne vois que le premier rang, mais j'adore apercevoir les coups de coude que certains se donnent en disant : "Ça, c'est toi," Basé sur le fameux stand-up, c'est-à-dire parler aux spectateurs, le jeu d'Arthur a gagné en aisance, en sincérité. La taille humaine du théâtre de la Gaîté lui a permis d'Instaurer une intimité avec le public. « J'ai adoré ce théâtre, on peut presque toucher les gens. Comme je leur parle, j'aime voir leurs réactions. A la Cigale, cela va être puissance dix... Ce sera un spectacle interactif dans lequel je vais faire participer le public, l'Intégrer... Donner le sentiment que c'est improvisé alors qu'en réalité tout est travaillé ! Et qu'est-ce qu'on a transpiré ! » Quand on lui demande le programme pour la Cigale, il annonce avec gourmandise : « Plein de surprises ! » La plus importante à ses yeux est celle qui assure sa première partie, Claudia Tagbo. « Vous devez venir pour elle et partir à l'entracte ! C'est une plie électrique pétrie de talents qui chante, danse, joue... » Je suis d'accord avec lui, mais vous pouvez rester pour voir le spectacle et les surprises annoncées. « Chaque soir un invité viendra faire un petit coucou, un clin d'oeil... Il y aura le comte de Bouderbala, Ary Abittan, Jérôme Commandeur, Amelle Chabhi et Noom... Ce sont mes dernières, alors je veux m'amuser avec les potes et que le public vibre ! » Cigale Renseignements page 36. iséiection des nouvellesLe numéro accompagnant le nom de chaque salle correspond à celui qui figure dans la liste alphabétique des théâtres. pièces Ary Abittan (reprise) « A la folie passionnément »>. Textes d'Ary Abittan et Judith Elmaleh. Mise en scène Judith Elmaleh. Un dramaturge désuet, un jaloux maladif, un culturiste qui s'ex- prime curieusement, un homme heureux en ménage qui demande le divorce ou une recette de cuisine en turc, c'est le mélange épicé que propose Ary Abittan dans son spectacle. Palais des Glaces 28 ! L'asticot de Shakespeare i (reprise) De et par Clémence Massart. Mise en scène Philippe Caubère. L'asticot de Shakespeare a traversé le Channel pour vous parler de ses « petites affaires ». En chemin, il a croisé d'au- tres auteurs et mène avec eux une sarabande infernale, comi- | que et musicale, pour célébrer l'amour ? Ou la mort ? Montmartre Galabrn 83 Chroniques d'une haine ordinaire De Pierre Desproges. Mise en scène Michel Dldym. Avec Christine Murillo et Dominique Valadié. Christine Murillo et Dominique Valadié enfin réunies par Michel I Didym pour jouer les textes drôles et décapants de Pierre Desproges. Pépinière Théâtre 32 Diplomatie (reprise) De Cyril Gely. Mise en scène Stephan Meldegg. Avec Niels Arestrup, André Dussollier, Marc Voisin, Olivier Sabin, Roman Kané. Le 25 août 1944, les Alliés arrivent aux portes de Paris. Peu avant l'aube, Dietrich von Choltitz se prépare, sur ordre d'Hit- ler, à faire sauter la capitale. Mais chacun d'entre nous sait que Paris ne sera pas détruit. Pour quelles raisons le général n'a-t- il pas exécuté les ordres du Fuhrer ? Madeleine 18 Dracula (L'amour plus fort que la mort). De Kamel Ouali. Avec Golan Yosef, Nathalie Fauquette, Julien Loko, Anaïs Delva, Grégory Deck, Lola Ces, Florent Torres, Ginie Line, Aymeric Ribot. Sur des chansons originales, le spectacle met en avant l'his- toire de l'amour Impossible de Dracula, tiraillé entre passion et raison. Palais des Sports 87 Instants critiques Adaptation François Morel et Olivier Broche. Mise en scène François Morel. Avec Olivier Broche, Olivier Saladin, Lucrèce Sassella. François Morel théâtralise les échanges houleux de Jean-Louis Bory et Georges Charensol lors de l'émission « Le masque et la plume » sur France Inter. Malakoff - Théâtre 71158 Clôture de l'amour Texte et mise en scène Pascal Rambert. Avec Audrey Bonnet et Stanislas Nordey. C'est la fin de leur amour. Le couple le clôture donc. Et pour ce faire, chacun s'adonne à un monologue pour exprimer le fond de sa pensée. Gennevilliers - Théâtre 2 Gennevilliers 157 Jackpot De Clément Naslin et Rémi Viallet. Mise en scène Xavier Letourneur. Avec Clément Naslin, Morgane Bontemps, Loïc Legendre. Ils ont coché les numéros ensemble, ils ont gagné 30 millions d'euros I II devait valider la grille seul, mais il a oublié de le faire I Osera-t-il leur annoncer ? Mélo d'Amélie 21 ^héâtre Les Lascars Gays (reprise) Dans « Bang bang ». De et par Majid Bertiila et Hugues Duquesne. Mise en scène Luc Sonzogni. Ils ont l'odeur des lascars, la tchatche des lascars, l'éthique des lascars mais Ils ont un truc en plus, ils sont gays I La Grande Comédie 76 Mamma mia ! (reprise) De Catherine Johnson. Adaptation du Livret Stéphane Laporte, des chansons Nicolas Nebot. Mise en scène Phyllida Lloyd. Chorégraphie Anthony van Laast. Avec Sophie Delmas, Karen Gluck, Manon Posta, Gaèlle Gauthier, Dan Menasche, Francis Boulogne, Alain Wilmet, Jérôme Pradon, les danseurs-chanteurs et l'orchestre. Une mère. Une tille. Trois hommes... Qui est le père ? Une comédie d'après les chansons d'Abba, ayant fait le tour du monde et présentée à Paris dans sa version française. Mogador 24 Mefausti Texte et mise en scène Damien Odoul. D'après « Docteur Faustus » de Christopher Marlowe. Avec Mathieu Amalric, Fabrice Bénichou, Cécile Chatignoux, Pauline Jacquard, Mohamed Laroussi, Aurélie Mestres, Damien Odoul, David Wahl. Alors que depuis longtemps nous savons que l'enfer, c'est les autres... Qu'en est-il aujourd'hui de la figure du diable ? Bouffes du Nord 48 Mon meilleur copain D'Eric Assous. Mise en scène Jean-Luc Moreau. Avec Dany Brillant, Roland Marchisio, Murielle Huet des Aunay, Juliette Meyniac, Aude Thirion. On choisit pas sa famille De Jean-Christophe Bare. Mise en scène Christian Bujeau. Avec Jean-Christophe Bare, Dominique Bastien, Marie-Laure Descoureaux, Alice Gaulon, Sandrine Molaro. Une journée de mariage explosive où les protagonistes s'en- trecroisent dans le couloir d'une école. Le choc de deux famil- les de province fort en rebondissements où les mesquineries des uns, lesjalousies des autres et les règlements de comptes de chacun ne font pas bon ménage I Daunou 9 Patrice Laffont Dans « Je hais les jeunes ». Textes Eric Laugérias et Raphaël Pottier. Patrice Laffont s'attaque avec humour et tendresse aux tra- vers d'une société atteinte de « jeunisme » aigu. L'Archipel 43 La pluie d'été De Marguerite Duras. Mise en scène Emmanuel Daumas. Avec Claude Mathieu, Eric Génovèse, Christian Gonon, Marie-Sophie Ferdane, Jérémy Lopez, Adeline d'Hermy. Parce que le monde de l'enfance est celui de la totalité, Ernesto vafaireun beau jour l'expérience de l'absolu. Absolue connais- sance, amour absolu et absolue consaence de lavanité de la vie, Comédie-Française - Vieux Colombier 64 Les 3 9 marches (reprise) De John Buchan et Alfred Hitchcock. Adaptation Patrick Barlow. Adaptation française Gérald Sibleyras. En accord avec Edward Snape pour Fiery Angel. Mise en scène Eric Métayer. Avec Eric Métayer, Jean-Philippe Beche, Christophe Laubion, Herrade Von Meier. Quatre comédiens Interprètent plus de cent cinquante per- sonnages et restituent avec loufoquerie l'univers d'Alfred Hitchcock : Londres, la lande écossaise, des cascades, des poursuites de voitures, une histoire d'amour, d'espionnage et de suspense... La Bruyère 17 Un monde merveilleux De Didier Caron et Eric Laborie. Mise en scène Stéphane Boutet. Avec Christophe Abrial, Aliocha Itovich, Eric Laborie, Thierry Liagre, Yannick Mazzilli, Sandra Colombo. Quatre irréductibles branquignols sont engagés dans un parc d'attractions à « l'américaine » pour incarner les légendaires personnages du pays imaginaire de Peter Pan. Une équipée sauvage dans les coulisses de ce monde merveilleux. Comédie Bastille 6 Bernard et Philippe sont les meilleurs amis du monde. Bernard est marié, mais infidèle. Sa femme risquant de découvrir ses écarts, Il demande à Philippe de le couvrir. C'est le début d'un engre- nage infernal pour ce dernier, car Bernard a l'amitié abusive... Nouveautés 26 Les monologues voilés D'Adelheid Roosen. Mise en scène de l'auteur. Avec Jamila Drissi, Morgiane El Boubsi, Hoonaz Ghojallu, Hassiba Halabi. Douze monologues qui nous offrent le rare privilège d'entrer dans l'Intimité de femmes musulmanes, sans fausse pudibon- derie ni voyeurisme. Paris Petit théâtre 31 tous les spectacles Le numéro indiqué correspond à celui des salles, dont la liste alphabétique débute page 24. A A quoi ça rime ?... Abdelkader Secteur... Abraham Absurdulu .142 6 7 20 149 Adopte-moi.com 116 Ah c'qu'on s'aime i o o Aimez-vous la nuit? 129 Alex et Jo 124 Alexis Macquart _28 Ali 9 3 Ail about men i o o L'amant 148 Les âmes mortes 154 Amour et chipolatas 6 0 L'amour à trois 3 4 Anatole ou des vies sous terre 2 0 André le magnifique 2 2 L'ange de la faute 129 Annabelle M, une histoire sans faim 2 0 Arnaud Ducret 7 0 Arrête de pleurer Pénélope .74 Arrête ton cinéma ! 7 4 Arthur 124 Les artistes du Popul'Air 147 Ary Abittan .28 L'asticot de Shakespeare 8 3 Astrée X 7 5 L'atelier de Pierre Palmade 13 Attention, peinture toujours fraîche 6 9 Au bal d'Obaldia..._ 3 4 Au bonheur des hommes 77 125 77 Auto-psy de petits crimes innocents Autour de la folie Babass 9 6 126 5 134 112 38 91 6 2 4 119 132 7 0 28 136 2 et 77 2 9 Les bons cons font les bons amis •• 1,2,3 souvenirs 4 6 116 Bouvard et Pécuchet 110 Brume de Dieu... C'est mon jour d'indépendance Ça va péter ... Cabaret new burlesque Le cabaret des 1001 nuits ... Cache-cash Cafl Le cercle des joyeux désespérés Les chagrins blancs La chair de l'homme La chambre des souvenirs Chansons déconseillées Chantai Ladesou Chantons dans le placard Le chant des frênes Le chant du dindon Le chercheur de traces Chez Mimi L'avare 6 2 et 71 Les aventures de Chantai Bibi 124 129 5 5 137 129 146 7 5Canaille dance La cantatrice chauve 16 et 112 Caroline Vigneaux 9 6 Cartouche 9 6 Ce soir, j'attends Madeleine 100 Central park west 131 Chris Esquerre Chroniques d'une haine ordinaire... Chronologie du couple Chute d'une nation 5 minutes de plaisir... 30 ans d'emmerdes Le clan des divorcées Claudia Tagbo Clôture de l'amour Cocteau Guitry chez Maxim's.... Les cocus Collaboration La colo ! Les colocataires. .. Les colocs, coming out.... Le colonel suspicieux.... Colors : le spectacle d'improvisation... Comment l'esprit vient aux femmes ..„ Compartiment séducteur Confession d'une séductrice Les conjoints La contrebasse 8 8 4 .153 141 6 3 3 41 143 57 166 108 91 3 2 7 5 80 125 3 6 20 157 5 4 ......74 41 8 3 119 121 153 14 4 16 141 4 0 125 Conversations avec ma libido.... Copains navrants Copines d'avant Le coup de la cigogne Couple ouvert à deux battants ... Courteline en 3 pièces Couscous aux lardons Curriculum vite fait Cycle Sartre, Camus, De Gaulle et la politique Cyrano m'était conté 4 6 4 6 37 .. 1 6 0 145 9 9 112 101 —4 La dame de chez Maxim Dance is a dirty job but somebody's got to do it ... David Buniak De filles en aiguilles Debjam comedy Dédo Délires d'initiés Delphine McCarty « dérape » Demaison « s'évade » Dernier coup de ciseaux La dernière lettre de Marie-Antoinette... Des accordés Des nouvelles de Maupassant Des pierres rien que des pierres... Déshabillez mots Le développement de la civilisation à venir ... Dialogues de sourds Le dindon Dîner de famille Diplomatie Dom Juan Donel Jack'sman Dorian Gray La douleur Dracula Les drôles de mecs ... Du vent dans les branches de Sassafras... 66 105 7 0 2 3 67 7 0 ...120 7 0 13 20 68 131 8 9 66 7 3 4 5 .....117 5 0 .132 18 71 91 ...108 2 87 76 3 4
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