FANA DE L AVIATION n°508 - Page 3 - 100 ANS D’AVIATION100 ANS D’AVIATION Grand Prix de l’AeroClub de France • Les paquebots volants G. Bousquet DOCAVIA N°59 55 € + port • Concorde La véritable histoire Pierre Sparaco DOCAVIA N°58 50 € + port • La légende des Corsair René Bail DOCAVIA N°54 50 € + port • B-52 60 ans d’opérations Frédéric Lert DOCAVIA N°55 55 € + port • Du Comet à l’A-380 R. Jacquet-Francillon DOCAVIA N°53 70 € + port • Un siècle d’aviation francaise Michel Bénichou DOCAVIA N°60 40 € + port • Les chasseurs Polikarpov Herbert Léonard DOCAVIA N°48 80 € + port • Les avions Bernard Jean Liron DOCAVIA N°31 47,26 € + port • Les avions Grumman Millet Nicolaou DOCAVIA N°35 55,64 € + port • Les Chtourmovik Herbert Léonard DOCAVIA N°40 53,36 € + port • Les avions Vought Bernard Millot DOCAVIA N°20 49,55 € + port L’ENVOL DU XXe SIÈCLE BLÉRIOT AÉRONAUTIQUE De 1905 à 1936, Louis Blériot fut l’un des constructeurs les plus prolifiques de l’histoire de l’aviation. Plus de 200 modèles conçus : les Blériot, les chasseurs SPAD, les hydravions Blanchard... Ecrit par le petit-fils de Louis Blériot, cet ouvrage fait appel à des archives familiales inédites - notamment pour la production de la SPAD. Louis Blériot - DOCAVIA N°63 3ème édition augmentée La Librairie Spécialisée • La grande histoire du ravitaillement en vol René J. Francillon DOCAVIA N°62 49 € + port 55€ + port AVIONS MYTHIQUESAVIONS MYTHIQUES Conformément à la loi informatique et liberté du 6.01.78, vous disposez d’un droit d’accès et de rectifications vous concernant. Sauf opposition formulée par écrit aux Editions Larivière, ces données sont susceptibles d’être communiquées à des organismes tiers. Nom Prénom Adresse CP Ville Ci-joint mon règlement à l’ordre des Editions Larivière ❏ Chèque Bancaire ❏ CCP Paris 115 915 A 020 ❏CB N° Expire le 20 3 derniers chiffres au verso COMMANDEZ MAINTENANT Frais de port DOCAVIA : 6,90€ pour 1 livre + 3€ par livre supplémentaire. 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Composition de Lucio Perinotto. 6 12 16 14 4 SOMMAIRE N° 508/MARS 2012 Espace Clichy, immeuble SIRIUS 9, allée Jean-Prouvé. 92587 CLICHY CEDEX E-mail : FanaAviation@editions-lariviere.fr Fax : 0141403512 PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL Patrick Casasnovas DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT Frédéric de Watrigant EDITEUR : Karim Khaldi RÉDACTION Tél. : 0141403314 Conseiller éditorial : Michel Bénichou Rédacteur en chef : Alexis Rocher Rédacteur en chef adjoint : Xavier Méal Rédacteur graphiste : François Herbet Secrétaire de rédaction : Antoine Finck Secrétariat : Audrey Aurèle, Marine Jauvela PROMOTION Linda Pain Tél. : 0141403287 SERVICE DES VENTES (réservé aux diffuseurs et dépositaires) Chef de produit : Laëtitia Alzieu Tél. : 0141405695 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET RESPONSABLE DE LA RÉDACTION : Patrick Casasnovas IMPRESSION : Imprimerie Compiègne 3, rue Nicéphore Niepce, ZAC de Mercières BP 60524, 60205 Compiègne. 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Les missions aériennes d’espionnage pendant la guerre froide - 1946 à 1953 Provocations périlleuses Par Douglas Gordon Les dangereuses missions des équipages occidentaux envoyés au-delà du Rideau de fer à partir de 1946. 50 Boeing YC-14A et McDonnell Douglas YC-15A Les duellistes du décollage court Par Alexis Rocher Deux constructeurs américains se livrèrent à une compétition intense dans les années 1970 pour imposer leur avion-cargo militaire à décollage court. Qui l’emporta? 18 Le “Spitfire” dans l’aviation israélienne L’indispensable chasseur Par Shlomo Aloni Première partie. Pas de chasseurs pour Israël en 1948 lors de sa création… ce fut une course pour en trouver. On prit ce qui tombait du ciel, on récupéra des cellules à la casse, pendant que des avions surannés étaient rachetés un peu partout. Les premiers “Spitfire” pouvaient entrer en action. Boris Senior à bord du Dalet-130, le premier “Spitfire” mis en service par la toute jeune force aérienne israélienne. VIA ALONI 5 Au sommaire du prochain numéro ■ Bell XFL “Airabonita” ■ Les microchasseurs de Boeing ■ Un “Samaritan” bicéphale ■ Les “Spitfire” aux couleurs allemandes ■ Les premiers hélicoptères Yakovlev Le P-39 qui voulait partir sur les océans. Maquettes Par Gonzague Gaudet Ne me kit pas. 80 78 64 Georges Guynemer (1894-1917) Chasseur de gloire Par David Méchin Deuxième partie. Le pilote de chasse surdoué se confirme chaque jour au fur et à mesure que s’étoffe le tableau de ses victoires. Il laisse pour la postérité le modèle de l’as et une devise pour les pilotes de chasse de l’armée de l’Air. Réseaux L es temps changent. Lorsque je suis née voilà plus de 40 ans, les ordinateurs n’étaient pas encore individuels. Bien sûr, ils étaient plus petits que les pre- miers calculateurs alignés pour la mise au point de la bombe atomique, qui tenaient à peinedansunimmeuble(avecdespuissancesde calcul bien inférieures à celles d’un téléphone portable actuel). Les échelles changèrent pour- tant rapidement : les microprocesseurs se firent de plus en plus petits, alors que leur puissance de calcul augmentait dans le même temps consi- dérablement.Avecl’ordinateurquiseposaitdé- sormaissurunbureau,l’informatiqueentraalors dans la sphère individuelle.Nouvelle étape avec la mise en réseau des ordinateurs sur Internet. Nous voilà désormais dans l’ère des réseaux so- ciaux, autant de lieux d’échanges, autant de fo- rums toujours dédiés aux discussions, comme dans l’Antiquité. J’espère humblement ne pas être girouette, sui- vant les vents des modes soufflant de-ci de-là,en vousdisantque,désormais,vouspouveznousre- joindresurunsitede“réseausocial”bienconnu. Ici pas de publicité pour telle ou telle entreprise, mais l’envie de vous rencontrer, d’échanger. Soyez assurés que via Internet ou,de façon plus classique,parlebiaisducourrierécritavecvotre plus belle plume,je suis toujours à votre écoute, prêt à répondre à vos interrogations quant à l’identification d’un aéronef ou d’un aviateur. Les moyens changent,pas la finalité de votre Fana de l’Aviation : vous intéresser, vous sur- prendre, partager la passion de l’aviation. Mesauteurscemois-civousproposentlamise en service pour le moins rocambolesque des “Spitfire” en Israël à partir de 1948, page 18. La déclaration d’indépendance en mai 1948 dé- clencha une guerre avec les pays arabes.Il fallut trouverimmédiatementdeschasseurspouréqui- perlatoutejeuneforceaérienneisraélienne.Des “Spitfire”d’origine égyptienne rejoignirent des Messerschmitt (sic) assemblés en Tchécoslova- quie dans les premières escadrilles. Les spécia- listesdulégendairechasseurbritanniqueenper- dent leur latin dans l’identification des voilures et des équipements amalgamés par les mécani- ciens pour faire voler ces premiers “Spitfire”. Autremariageétonnant,pournepasdireim- probable : une cellule rustique avec une voilure perfectionnée et un moteur d’hélicoptère amé- ricain, le tout sous la houlette d’un bureau d’études australien. Je vous laisse découvrir, page42,lerésultat…Puisquejesuisdanslerayon des voilures, découvrez, page 30, les solutions adoptées par les ingénieurs de Boeing et Mc- Donnell Douglas pour faire décoller court des avions-cargos militaires qui voulaient rempla- cer le déjà très réputé C-130 “Hercules”.Voyez d’ailleurs,page80,lavisiontoutepersonnellede Jean Barbaud d’un autre avion-cargo militaire prétendant à la succession du “Hercules”. Au plaisir de vous croiser sur la toile! www.facebook.com/LeFanaDelAviationMagazine Le Fana Il y a 60 ans dans l’aéronautique française Morane-Saulnier MS 479 : un coup pour rien! Par Roland de Narbonne Chant du cygne pour une famille de moteur avec le Snecma 14X, associé ici à une cellule de “Vanneau” d’entraînement pour former un équipage bancal. Le Ro.37bis exposé aujourd’hui à Malpenza au musée Volandia est l’unique survivant restauré exposé dans le monde. Deux mois après avoir inauguré l’IMAM Ro. 43 restauré du musée de la force aérienne ita- lienne à Vigna di Valle, le chef d’état-major Giuseppe Bernardis a présidé le 21 janvier dernier à Malpensa, au musée Volandia, l’inauguration de l’IMAM Ro.37bis restauré après que son épave eut été retrouvée en Afghanistan en 2006. Parmi les invités présents se trouvait le Lt-Col (ER) Giuseppe Migliori, vétéran âgé de 96 ans, qui a partagé avec l’assemblée ses souvenirs de vols sur Ro. 37 à moteur Fiat A.30 sur le front albano-grecque. Le gros biplan doit être exposé à Volandia pendant quelques mois avant de rejoindre son lieu d’exposition définitif, au musée de la Force aérienne italienne, à Vigna di Valle. Le Ro.37bis fut l’un des avions italiens les plus produits entre 1935 et 1943, avec 621 exemplaires construits par IMAM (Industrie Meccaniche Aeronautiche Meridionali, précédemment Romeo, à Naples), AVIS à Castellammare di Stabia (également près de Naples) et Caproni à Taliedo (près de Milan). Bien qu’il eût équipé plus de 30 escadrons et qu’il eût été employé au com- bat en Éthiopie, Espagne, Libye, Albanie et Yougoslavie, le type avait disparu jusqu’à ce qu’une demi-douzaine d’épaves de divers avions Romeo fût découverte à Kaboul dans le parc à ferraille jouxtant la base des troupes de l’Otan où s’installa le 132e Régiment de l’armée italienne. La première épave fut rapatriée en Italie en septembre 2006, les autres suivirent en 2008. Si les plans originaux de ces avions semblent avoir bel et bien disparu, la disponibilité de plusieurs épaves partielles et de quelques manuels incita le musée de la Force aérienne italienne à initier la restauration de plusieurs de ces épaves, avec le soutien du groupe industriel aéronautique Finmeccanica, de l’horloger Memphis Belle, du musée Volandia et de Piaggio Aero. Le projet fut confié à l’association Celin Avio (anciennement AREA) qui s’est déjà distinguée en restaurant 16 machines, dont l’ancien Fiat CR.42 suédois aujourd’hui visible à Vigna di Valle. Deux unités de maintenance de la force aérienne italienne furent également mises à contribution pour restaurer le moteur Piaggio P.IX et les ailes. Répartis sur trois sites, les travaux du Ro.37bis ont occupé jusqu’à dix mécaniciens à plein- temps, ce qui a permis une restauration aussi rapide que détaillée, jusqu’à reproduire à l’identique le poids accroché à l’extrémité de la longue antenne filaire de la radio. La prise de mesures sur l’épave de l’hydravion Ro.43 a permis de produire de nouveaux capots moteurs et quelques autres éléments manquants. L’achèvement du projet a nécessité quelque 10000 heures de main-d’œuvre. Quand les épaves de Ro.37 furent découvertes, elles portaient toujours leurs plaques d’identification constructeur originales; malheureusement, ces dernières et quelques autres menues pièces disparurent avant que les épaves soient récupérées. Ce n’est que lors des toutes dernières semaines de la restauration que l’épave a pu être identifiée comme la cellule n° 1016 (matricule militaire MM.11341), fabriquée par IMAM à Naples à la fin de 1937 et livrée à l’Afghanistan en 1938. La queue provient néanmoins de l’avion matricule MM.11328. Après consultation des diverses parties prenantes, il a été décidé de donner au biplan les couleurs standards de l’entre- deux-guerres, à savoir une base de jaune léger et des marques haute visibilité rouges sur l’extrados de l’aile supérieure. Le code 110-12 et l’insigne de fuselage identifient l’avion personnel de Sa Majesté Amedeo d’Aoste, gouverneur d’Éthiopie, que mit en œuvre l’Escadron 110 à Addis Abeba. ACTUALITES 6 Un Romeo 37 de 1937 restauré en Italie GREGORY ALEGI Ci-dessus, le Breguet “Alizé” n° 5 attendant des jours meilleurs dans un hangar de la BAN de Nîmes-Garons. Convoi exceptionnel pour le “Mirage” IIIB qui a rejoint Melun- Villaroche. En bref Les acteurs de la préservation du patrimoine aéronautique réunis au Bourget du 30 mars au 1er avril Sous l’appellation Carrefour de l’Air,le musée de l’Air et de l’Espace accueillera les 30,31 mars et 1er avril prochains, dans son hall Concorde,le second rassemblement des musées,associations de préservation et collectionneurs aéronautiques,dont le but est de faire découvrir les lieux qui exposent des aéronefs en France.À l’occasion de ces rencontres,chaque institution présentera ses activités, ses collections et ses trésors (objets,documents,archives, maquettes…).Comme l’an dernier,un rassemblement de machines d’exception est programmé le samedi 31 mars. Un “Spitfire” pour le mémorial de la Deuxième Guerre mondiale du musée volant Salis Samedi 21 janvier,une équipe de bénévoles de l’association Les Casque de Cuir a procédé au remontage d’une reproduc- tion en résine à l’échelle 1 de“Spitfire”,désormais exposée dans le mémorial de la Deuxième Guerre mondiale du musée volant Salis,à La Ferté-Alais.Ses couleurs sont celles du“Spitfire”Mk IX que pilota le Sergent Jean Dabos au sein du Squadron 341 Alsace (FAFL) durant la Deuxième Guerre mondiale.Cette maquette a été à l’origine importée en France par leToulousain Bruno Esposito,auquel l’Amicale Jean- Baptiste Salis a pour sa part acheté son Caudron“Luciole”. Une nouvelle association de collectionneurs à Melun-Villaroche L’association France’s FlyingWarbirds est née au début de cette année,et regroupe plusieurs propriétaires de warbirds dont les avions sont basés à Melun-Villaroche :“Jungman”, Stearman,Zlin 526,Piper L4,Yak-11,DC-3,T-6G et réplique, “Catalina”Curtiss P-40 et P-51D.Plus d’informations et contact sur www.ffwm.fr Une épave de “Halifax” découverte au large de la Suède L’été dernier,une équipe de plongeurs universitaires suédois a découvert l’épave éparse d’un bombardier,dans la baie de Kämpinge,près de Skanör-Falsterbo.La découverte a été gardée secrète jusqu’à la mi-janvier,le temps que des plon- geurs militaires vérifient la possible présence de munitions non explosées.Il s’agirait d’un“Halifax”de la RoyalAir Force qui se serait abîmé le 3 août 1943.Selon un journal local, l’avion aurait été frappé par un éclair et aurait perdu deux moteurs.Le pilote et les six membres d’équipages ont sauté au-dessus de la Suède neutre,après avoir réglé l’avion pour qu’il s’écrase en mer,et ont tous survécu.D’après une rumeur locale,le pilote aurait atterri sur le dos d’une vache. 7 Le “Mirage” III B n° 202 a quitté Brétigny pour Melun-Villaroche JEAN-PIERRE TOUZEAU À la mi-janvier, une équipe de bénévoles de l’association Ailes anciennes de Toulouse a procédé au démontage et le transport du Breguet 1050 “Alizé” n° 5 qui était entreposé depuis plusieurs années sur la base de l’aéronautique navale de Nîmes- Garons. L’“Alizé” n° 5 fut longtemps exposé monté sur un socle le long du CD 42, à l’intérieur de l’enceinte militaire. L’avion de lutte anti-sous-marine est arrivé quelques jours plus tard par la route à Toulouse, où sa restauration a d’ores et déjà débuté. Le Br 1050 a été construit à 87 exemplaires (dont 14 exportés en Inde); la Marine nationale a utilisé les siens jusqu’en septembre 2000. Le “Mirage” III B n° 202, qui était entreposé sur la base de Brétigny, en région parisienne, a rejoint le 23 janvier dernier, par la route, Melun-Villaroche, pour intégrer la collection du musée de l’Aviation de Melun-Villaroche, présidé par Claude Foucher. Le n° 202 a servi au sein de la 33e Escadre de reconnaissance, puis avec le centre d’essais en vol de Brétigny (notamment comme banc d’essais de centrales de navigation à inertie). La fermeture de la base de Brétigny, dont la piste n’est plus opérationnelle depuis 2001, est programmée pour cette année. CLAUDE FOUCHER Le Breguet “Alizé” n° 5 sera préservé à Toulouse ALEXIS FEUILLIN Un EC-121T “Warning Star” est arrivé en vol au Yanks Air Museum de Chino ACTUALITES Ci-dessus, après sept mois de travaux par une équipe du Yanks Air Museum, l’EC-121T “Warning Star” immatriculé N548GF a été autorisé à effectuer un unique vol de convoyage par la FAA. Le 14 janvier, le Lockheed EC-121T “Warning Star” matricule 53-548, immatriculé N548GF, est arrivé en vol à Chino, près de Los Angeles, pour rejoindre les collections du Yanks Air Museum. Le quadrimoteur était immobilisé sur l’aéroport de Camarillo depuis l’année 2000, du fait de problèmes de corrosion. Le Yanks Air Museum l’a acquis en 2005 et a fait procéder aux travaux de remise en état de vol par intermittence, dans le seul but de pouvoir effectuer ce convoyage vers Chino, qui a sans doute été le dernier vol de cet avion. L’EC-121T “Warning Star” matricule 53-548 fut construit par Lockheed à Burbank en 1955 en tant que RC-121D, avec un radôme sous le fuselage. L’US Air Force l’employa surtout depuis sa base de McClellan, près de Sacramento, en Californie, mais le détacha parfois à Tainan (île de Taïwan), à Kuanju (Corée du Sud) et Keflavik (Islande), avant de le transférer à l’Air Force Reserve (AFRES) sur la base d’Homestead, en Floride, en 1976. Au fil de sa carrière, ce “Warning Star” fut modernisé aux standards EC-121D puis EC-121T. Il fut l’un des derniers “Warning Star” retirés du service de l’USAF avant de rejoindre la base-entrepôt de Davis-Monthan, en Arizona, en 1978. En 1981, il fut confié au musée qui jouxte Davis-Monthan, le Pima County Air Museum qui l’exposa jusqu’en 1994. Puis il fut vendu à la Global Aeronautical Foundation de l’Américain Wayne Jones, qui le fit immatriculer N538GF et le convoya en vol jusqu’à Camarillo, à l’ouest de Los Angeles, en 1995. Le quadrimoteur participa à quelques spectacles aériens puis fut arrêté de vol en 2000 par la Federal Aviation Adminsistration (FAA) à cause de la corrosion décelée sur les panneaux externes de voilure. Après le décès de Jones en 2002, le “Warning Star” a été acheté par le Yanks Air Musem en 2005. Les 160 km du vol Camarillo-Chino ont été couverts sans incident. YANKS AIR MUSEUM 8 Le musée de la Force aérienne taiwanaise, à Gangshan, a reçu au début du mois de janvier un Douglas A-26 “Invader” en provenance des États-Unis. Cet ancien bombardier d’eau, après voir été repeint, sera exposé en hommage au 35th Squadron de la force aérienne taiwanaise, connu sous le nom de “Black Cat Squadron” (escadron des chats noirs). Créée en 1958, cette unité américaino-taiwanaise mit en œuvre des avions espions U-2 au-dessus de la Chine; elle fit aussi de l’espionnage électronique à l’aide d’A-26 “Invader” dont elle perdit 15 exemplaires dans des accidents. Ses derniers “Invader” furent ferraillés quand l’unité fut dissoute en 1974, après avoir effectué 838 missions de reconnaissance. La force aérienne taiwanaise s’est procuré l’avion auprès du Classic Aircraft Aviation Museum de Hillsboro, dans l’Orgeon, en échange de deux F-5 “Tiger” retirés du service. Le musée de la force aérienne taïwanaise obtient un A-26 “Invader” en échange de deux F-5 “Tiger” L’“Invader” avant son départ de Seattle. DR Dans la région d’Illawarra,enAustralie,une équipe de bénévoles de l’HistoricalAircraft Restoration Society Museum s’est attaquée à la réparation et à la remise en état de vol de la réplique du fameux Fokker FVI-II-3m trimoteur Southern Cross, avec lequel l’Australien Charles Kingsford Smith Pacific réalisa la première traversée du Pacifique sans étape entre les États-Unis et l’Australie en 1928.Leur objectif est de pouvoir proposer de“l’histoire vivante”aux enfants australiens dans le cadre du 80e anniversaire du premier vol direct entre l’Australie et la Nouvelle- Zélande,au-dessus de la mer deTasmanie,que Charles Kingsford Smith réalisa le 11 janvier 1933,en ralliant New Plymouth depuis Gerroa avec le Southern Cross.La réplique,qui doit reprendre l’air pour le 11 janvier 2013,a été accidentée en 2002,ce qui implique de remplacer deux hélices,de réparer le train d’atterrissage et, surtout,de réparer la massive aile monobloc de 21,8 m d’envergure. Ce qui est considéré comme la plus grosse réplique volante d’avion dans le monde fut à l’origine construit pour participer aux célébrations du bicentenaire de l’Australie en 1988.Le Southern Cross original existe toujours,préservé dans un sarcophage de verre près du terminal international de l’aéroport de Brisbane. Claude Hendrickson devant son “Skyraider”, immobilisé par la douane américaine depuis son arrivé, en vol, aux États-Unis, en août 2008. 9 En bref Un “Sea Stallion” pour le Pacific Aviation Museum À Hawaï,le PacificAviation Museum a réceptionné le 23 janvier dernier un hélicoptère CH-53D“Sea Stallion”venu en vol de la base des Marines voisine de Kaneohe,et qui a désormais rejoint les collections du musée.Ce CH-53D, BuAerN° 157173,est un vétéran des campagnes américaines en Irak et enAfghanistan.L’US Marines Corps célébrera officiellement le retrait du service de tous ses CH-53D début février; ils seront remplacés par des HH-53E“Super Stallion” et CV-22“Osprey”.Le CH-53D fit ses premiers vols en 1964 et devint opérationnel en 1966.Au milieu des années 1990, le corps des Marines a rassemblé tous les CH-53D“Sea Stallion”dont il disposait encore à Kaneohe. L’Airbus du “Miracle de l’Hudson” inauguré au musée de Charlotte Le 15 janvier,le CarolinasAviation Museum,à Charlotte, en Caroline du Nord,a inauguré la nouvelle pièce qui fait désormais sa réputation :l’AirbusA320 du fameux“Miracle de l’Hudson”,numéro de série 1044,immatriculé N106US. Il y a un peu plus de trois ans,le 15 janvier 2009,le vol US Airways 1549 avait décollé de l’aéroport de LaGuardia à destination de Charlotte,mais n’était pas allé plus loin que la rivière Hudson qui borde l’île de Manhattan.Les deux réacteurs de l’A320 piloté par le Captain Chesley“Sully” s’étaient éteints en phase de décollage après que l’avion eut traversé un vol d’oiseaux.Sullenberger avait réussi à poser l’avion dans la rivière Hudson sans qu’il y ait de victime parmi les passagers et membres d’équipage.L’épave de l’Airbus avait par la suite été rachetée par la société d’assurance Chartis qui en avait fait don au Carolinas Aviation Museum; l’avion était (enfin) arrivé à Charlotte, par la route,en juin dernier. Le National WWII Museum de la Nouvelle-Orléans veut un P-51D À la faveur du battage médiatique lié à la sortie aux États-Unis du film RedTails,produit par Georges Lucas (La Guerre des étoiles) et distribué par 20 Century Fox, qui raconte l’épopée des pilotes du 332nd Fighter Group, les premiers pilotes noirs de l’USAir Force,le NationalWWII Museum de la Nouvelle-Orléans a annoncé son intention d’acquérir un P-51“Mustang”pour l’exposer aux couleurs d’un P-51 des TuskegeeAirmen (nom générique donné aux pilotes noirs formés àTuskegee).La famille deTodd Ricketts,membre du conseil d’administration du musée et copropriétaire de l’équipe de baseball des Chicago Cubs, s’est engagée à faire un don de 500000 dollars pour financer la restauration du chasseur,qui devra être achevée pour le début de 2013.Le musée doit néanmoins encore trouver 500000 autres dollars pour mener le projet à son terme. PACIFIC AVIATION MUSEUM La réplique du fameux Fokker Southern Cross de Kingsford Smith volera à nouveau en 2013 L’ancien “Skyraider” F-AZDQ, saisi par la douane américaine, ira au musée de Pensacola Au début du mois de janvier, un juge fédéral a déchu l’Américain Claude Hendrickson de la propriété de l’AD-4N “Skyraider” anciennement immatriculé F-AZDQ, au motif que l’avion a été importé aux États-Unis en violation des lois sur l’importation des armes. La douane américaine remettra l’avion au National Naval Aviation Museum de Pensacola, en Floride, pour qu’il y soit exposé. L’avion avait été mis sous scellées en 2009, ainsi (et surtout) que ses quatre canons de 20 mm. Si le “Skyraider” a été convoyé en vol depuis Saint Rambert d’Albon jusqu’à Bessemer, dans l’Alabama, en août 2008, les quatre canons et un lot de pièces avaient pour leur part voyagé par mer en conteneur, et étaient arrivés dans le port de Savannah, en Géorgie, le 8 octobre 2008, à l’attention de Dixie Equipment, la compagnie de Claude Hendrickson. La douane a alors découvert qu’Hendrickson n’avait déclaré les canons sur aucun document, ni demandé les autorisations spécifiques à l’importation d’armes, et que le pilote engagé pour le convoyage avait menti aux douaniers quand il était entré aux États-Unis avec l’avion. DR Le “Paris” n° 85 tel qu’il était visible à Morlaix, en février 2008. À Oberschleissheim, près de Munich, en Allemagne, le Deutsches Museum expose une reproduction à l’identique d’un Albatros D. III (OEF) de la Première Guerre mondiale (ci-dessus). Le biplan a été construit par les deux spécialistes Koloman Mayhofer et Eberhard Fritsch, et est propulsé par une Austro-Daimler de 225 ch d’époque. Son propriétaire, Eberhard Fritsch, envisage d’en effectuer les tout premiers vols à Oberschleissheim cet été. Par ailleurs, le Deutsches Museum expose depuis quelques mois de façon permanente le prototype du Hirth Hi 27 “Acrostar” Mk II (ci-contre). L’“Acrostar” ouvrit de nouvelles voies pour les avions de voltige : du fait de son profil d’aile symétrique, ses performances étaient aussi bonnes avec un angle d’attaque négatif qu’avec un angle d’attaque positif. Seulement 10 exemplaires furent construits dans les années 1970. Le D-EMKB a été donné au musée par son propriétaire de longue date, Helmut Fendt. ACTUALITES 10 DEUTSCHES MUSEUM Albatros D.III et “Akrostar” pour le Deutches Museum DEUTSCHES MUSEUM À Morlaix,l’associationArmorAéro Passion a repris en octobre dernier la remise en état de vol du Morane-Saulnier MS 760“Paris”n° 85.Cet ancien appareil de servitude de l’Escadrille 57S de la Marine nationale était arrivé à Morlaix à la fin de 2003,depuis la base de Landivisiau où il était demeuré entreposé depuis 1997. Il devait à l’origine être“désamianté” et remis en état de vol par les bénévoles d’ArmorAéro Passion,avec les élèves du BTSAéronautique du lycéeTristan Corbière. L’association de ces deux forces vives avait déjà permis la remise en état de vol du “Paris”n° 32 qui vole depuis avec l’immatriculation F-AZLT.Le n° 85 devait ensuite rallier Madagascar par voie maritime,mais le projet n’a pas abouti faute de moyens et est resté à l’abandon près de cinq ans.L’avion ayant récemment changé de propriétaire,la restauration a repris grâce à d’anciens mécaniciens de l’Aéronautique navale,toujours aidés par des élèves du lycéeTristan Corbière et des membres bénévoles d’ArmorAéro Passion. Une demande d’immatriculation au registre des avions de collection a été déposée avec les marques F-AZSL. Un second MS 760 “Paris” volera prochainement en Bretagne S.MELLEC / TARMACS.NET En début d’année, deux joyaux des collections du musée de l’Air et de l’Espace du Bourget ont rejoint les ateliers de restauration à Dugny, pour s’y refaire une santé. Le premier, entreposé depuis quelques années dans les réserves du musée, est le Morane AI n° 2283, immatriculé F-ABAO et rendu célèbre par Alfred Fronval. Ce dernier, ancien pilote militaire reconverti en pilote civil chez Morane Saulnier, se rendit célèbre par ses records de séries de boucles : 629 loopings, le 17 octobre 1919, en 2 heures 42 minutes lors d’un même vol; toujours dans un même vol, 962 loopings en 3 heures 52 minutes le 26 mai 1920 ; puis 1111 boucles en l’espace de 4 heures 56 minutes au-dessus du terrain de Villacoublay, le 25 février 1928. Avec le Morane A-I F-ABAO, Alfred Fronval remporta en 1927 le concours d’acrobatie de Munich (championnat du monde officieux), devant Marcel Doret et Gerhard Fieseler. Vendu en 1928, l’avion fut racheté par la suite par Robert Morane qui l’offrit au musée de l’Air. Il avait déjà été restauré une première fois dans les années 1970. L’autre bijou est le Yak-3, sorti du hall de la Deuxième Guerre mondiale en avril 2011 en même temps que le Martin B-26G “Marauder” prêté au musée d’Utah Beach. Le musée en avait alors profité pour démonter le Polikarpov I-153 “Tchaïka” et le confier pour restauration à Memorial Flight. Ce Yak-3 n° de série 2530 fut prélevé dans une escadrille Russe, où il était codé “25”, afin de compléter les effectifs du Normandie-Niemen pour son retour vers la France. Re-codé “18” et piloté par Albert Lebras, il fut l’un des 39 Yak-3 à atterrir au Bourget le 20 juin 1945. Remis au musée en 1947, il fut repeint en 1976 aux couleurs du n° 4 du Lt Roger Marchi Numéro.Yak-3 et I-153 restaurés seront exposés au sein d’une nouvelle scénographie, dans un espace dédié. 11 En bref Ci-dessus, le Morane AI n° 2283 F-ABAO d’Alfred Fronval dans les ateliers du musée de l’Air et de l’Espace. Le décapage de l’authentique Yak-3 du musée de l’Air et de l’Espace a révélé ses précédentes identités. Le musée de l’Air et de l’Espace restaure son Yak-3 et le Morane AI de Fronval MUSÉE DE LʼAIR ET DE LʼESPACE - LE BOURGET MUSÉE DE LʼAIR ET DE LʼESPACE - LE BOURGET / VINCENT PANDELLÉ Aidez à restaurer les trois Fouga du musée de l’Air et de l’Espace Les trois Fouga“Magister”qui ont fait office de figures de proue du musée de l’Air et de l’Espace pendant 25 ans ont été déposés de leurs socles au début de l’été dernier. Depuis,ils font l’objet d’un grand chantier de remise en état : décapés et repeints,ils reprendront leur place sur l’esplanade de l’ancienne aérogare.Connaissant l’attachement des visiteurs à ces emblèmes,le musée de l’Air et de l’Espace lance un appel à dons privés,permettant ainsi aux fanas de s’impliquer dans cette restauration inédite :quel que soit le montant du don,les noms de tous les donateurs seront en effet inscrits sur un support original implanté sur l’esplanade lors de la grande fête qui célébrera le retour du trio.Un reçu fiscal (pour réduction d’impôts) sera délivré par le musée à réception du chèque de don et du formulaire dûment rempli,ce dernier pouvant être téléchargé sur le site http://www.museeairespace.fr La base de Balard a perdu ses “Mirage” III et Fouga “Magister” Dans le cadre du chantier de construction du futur ministère de la Défense à Paris,les deux avions exposés sur stèle depuis près de dix ans sur la base aérienne 117,à Balard (15e arrondissement),baptisée“Cité de l’air”,ont été démontés pour être acheminés sur la base aérienne de Châteaudun.Cette dernière est notamment spécialisée dans le stockage d’aéronefs complets.Le“Mirage”III E, présent à l’entrée de la Cité de l’air depuis 2001,et le Fouga “Magister”,exposé sur la place d’armes depuis 2004, reviendront sur la parcelle Est de Balard en 2014, à la fin des travaux. Kermit Weeks acquiert une reproduction de Curtiss Pusher pour son Fantasy of Flight En janvier dernier,le fameux collectionneur américain KermitWeeks a acheté pour son musée-parc d’attraction aéronautique Fantasy of Flight de Polk City,en Floride,une reproduction de Herring-Curtiss Pusher Model D de 1909 à double commande.La machine a été construite par Dean Wilson à Lewiston,dans l’Idaho,avec un moteur moderne, pour commémorer le 100e anniversaire du premier vol d’un aéroplane dans l’Idaho.Pour KermitWeeks,ce Curtiss est aussi un excellent avion d’entraînement,en vue du pilotage de la reproduction de Benoist que construisent actuellement ses ateliers en vu de la commémoration,le 1er janvier 2014,du 100e anniversaire du premier vol commercial d’un avion aux États-Unis. KERMIT WEEKS
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