01 INFORMATIQUE n°2083 - Page 2 - Plus de données. Des charges de travail supplémentaires. Un meilleur retour sur investissement. Une journée de travail normale pour ce serveur. Le serveur IBM System x3650 M3 Express, équipé du dernier processeur Intel® Xeon® série 5600, peut vous permettre de satisfaire jusqu'à dix fois plus d'utilisateurs pour vos applications d'entreprise1. De plus, les partenaires commerciaux d'IBM vous feront découvrir comment la puissance de traitement et la capacité de mémoire du serveur x 3 6 5 0 M3 peuvent vous assurer une virtualisation efficace et sûre, pour vous aider à accélérer votre retour sur investissement. N° 1 de la satisfaction client pour les serveurs selon une étude TBR pour le 5e trimestre cons IBM System x3650 M3 Express À partir de 1 789 €hï3 1 socket processeur supplémentaire disponible 2 x 2 Go RAM. Extensible à 192 Go Emplacements pour 2 disques SAS ou SSDo Garantie : 3 ans4 Réf. : 7945K3G Processeur Intel® Xeon® E5620 quatre cœurs 2,40 GHz 2 x 4 Go, 0 Go SAS (2,5") remplaçable à chaud ServeRAID M5014, DVD multiburner Alimentation 1 x 675 W remplaçable à chaud Garantie : 3 ans4 IBM Serveur lame HS22 Express A partir de 1 2 8 0 € HT3 Réf. : 7870G1G Processeur Intel8 Xeon8 E5506 quatre cœurs 2,13 GHz IBM System Storage DS3512 Express A partir de 5 3 5 0 € HT3 Réf. : 1746A2D Deux contrôleurs actifs remplaçables à chaud Mémoire cache de 1 Go par contrôleur (alimentée par batterie) avec mise à niveau jusqu'à 2 Go Jusqu'à 96 disques : disques hautes performances SAS, Nearline SAS et SAS SED Vérifiez par vous-même.Baies EXP3512 (12 disques 3,5" 2U) et EXP3524 (24 disques 2,5" 2U), intermix possible derrière un contrôleur Garantie : 3 ans4 ibm.com/systems/fr/express1 'Résultat des tests IBM x série 346 SAP SD 2-tier : 2 processeurs Intel® Xeon®, 3,6 GHz, L1 Execution Trace Cache, mémoire cache L2 de 1 Mo, 8 Go de mémoire principale, système d'exploitation Windows" Server 2003 Enterprise Edition (32 bits), DB2 UDB 8.2 (32 bits), SAP version R/3 : 4.70 (32 bits), tests comparatifs d'utilisateurs 470 SAP SD. n° de certificat SAP 2004071 par rapport au résultat des tests de performance IBM System x3650 M3 SAP SD 2-tier (pack d'amélioration SAP pour 4 SAP ERP 6.0). 2 processeurs/12cœurs/24threads, processeur Intel® Xeon® x5680, 3,33 GHz, 64 Ko de mémoire cache L1 et 256 Ko L2 de mémoire cache par cœur, 12 Mo L3 de mémoire cache par processeur, 96 Go de mémoire principale, système d'exploitation Windows'"' Server 2008 Enterprise Edition, tests comparatifs d'utilisateurs 5100 SAP SD, n° de certificat SAP 2010025. Source : www.sap.com/benchmark. Résultats au 13/12/10. -Étude TBR réalisée au 3" trimestre 2010 sur les serveurs x86 : étude du comportement de consommation et de satisfaction des clients, novembre 2010.3Prix HT, TVA 19,6 %. Offres réservées aux entreprises et collectivités locales, valables dans la limite des stocks disponibles chez nos revendeurs, chacun restant libre de ses prix. Informations correctes au moment de la mise sous presse. Les prix dépendent de la configuration. 4Couverture 9 h/j, 5 j/7, intervention prévisionnelle le jour ouvré suivant, sur site pour certains composants. Le support téléphonique peut être payant. IBM, le logo IBM. ibm.com, ibm express advantage, System Storage et System x sont des marques d'International Business Machines Corporation aux États-Unis et dans d'autres pays. Les symboles ® ou ™ attachés à la première occurrence de ces marques et d'autres marques IBM indiquent des marques détenues aux États-Unis par IBM au moment de la publication de ces informations. Ces marques peuvent également être déposées dans d'autres pays. La liste des marques IBM est disponible sur Internet sous la rubrique Copyright and trademark information, à l'adresse www.ibm.com/legal/copytrade.shtml. Intel, le logo Intel, Intel Core, Intel Inside. Intel Inside logo, Xeon et Xeon Inside sont des marques d'Intel Corporation ou de ses filiales aux États-Unis, dans d'autres pays ou les deux. Compagnie IBM France -17 avenue de l'Europe - 92275 Bois-Colombes Cedex - RCS Nanterre 552 118 465. © 2011 IBM Corporation. Tous droits réservés. Puissant. Intelligent. LA REDACTION A... r p t p n I I sonsouffle face àl'énormepanned'undescentres dedonnées I w I C I I U d'Amazon Web Services, pourtant l'un des spécialistes du cloud. L'interruption de quatrejours aprovoqué des dysfonctionnements auprès d'une centaine de sociétés, parmi lesquellesfigurent des start up vedettes du web tels Foursquare ou Quora. Certaines ont même été victimes d'une perte irrémé- diable de données. Une infortune qui relance les débats sur les risques de l'informatique ennuage... etravit certains fournisseurs desolutions de sauvegarde. un nouveau placement financier juteux : les adresses internet IPv4. Faceàlapénurie, lespremiers «bro- kers » se positionnent. Il existe même déjà une place de marchéenligne,Tradeipv4.com, oùl'adresse IPv4s'échange actuellement entre 3 et 4 dollars. Achetez, achetez ! découvert / entre le camp des fans de — Mac et celui des amateurs de — PC. Selon le site Hunch.com, les « Macintoshiens » sont plus jeunes, plus citadins, mieux éduqués et plus libéraux, mais aussi plus litté- raires que matheux, plus Vespa qu'Harley Davidson, plus Bollywood qu'Hollywood. / r " ^ A i l I r " ie s r a tésdu U J / \ I l | ^ système de I \ / V I L _ L . L . facturation d'Orange. En avril, un liquoriste de Nuits- Saint-Georges a reçu une facture de... 716 M€. Selon l'opérateur, « c'est un bug qui a eu lieu lors de l'impression de lafac- ture. » Ouf, nous voilà rassurés... pour Eugène Kaspersky et sonfils Ivan. Ce dernier a été enlevé àMoscoupar une famille russe surendettée qui réclamait 3 M€ au patron de l'éditeur mondial d'antivirus. L'histoire s'est terminée comme dans un polar : les ravisseurs ont été capturés par la police, enflagrant délit, au moment de l'échange. tremblé LES MOTS CLÉS DE LA SEMAINE Réseaux sociaux Management Reconnaissance vocale Offshore E-réputation ^Collaboratif Innovation - poutïqueProgiciels Sécurité: p. 14,22,30 Collaboratif: p. 16,33 E-réputation: p. 7,19 Innovation : p. 31,33 NTIC :p, 8,36 Politique ; p. 7,34 Progiciels: p. 12,36 DSI: p. 15 Juridique: p. 30 Management: p. 45 Offshore: p. 55 Reconnaissance vocale : p. 13 Réseaux sociaux : p. 24 Ressources humaines : p. 46 ÉDITORIAL i "'^mm" ^ & 1 Í úm Promouvoir la culture numérique L e cloud Computing, les réseaux sociaux ou encore l'internet mobile modifient en profon- deur le fonctionnement des entreprises. Mais les consé- quences ne relèvent plus désormais du seul univers technologique. Notre quo- tidien est aussi en perpétuelle évolu- tion. Les multiples outils et applications que nous utilisons rapprochent l'usage domestique de l'usage professionnel, abolissant la frontière entre vie privée et travail en entreprise. L'objectif est d'être le plus efficace possible. Cette culture du numérique s'étend donc aujourd'hui au-delà des équipes liées à la gestion des systèmes d'information. Mais pour que tous les collaborateurs se sentent concernés, l'élan doit venir d'en haut. Autant de raisons qui ont poussé le Groupe 01 (éditeur de 01 Informatique et de Olnet-entreprises) à organiser, du 7 au 9 avril dernier à « Tous les collaborateurs de l'entreprise sont aujourd'hui concernés » Courchevel, l'IT for Business Forum, le premier sommet de promotion de la culture du numérique auprès des déci- deurs. Pendant trois jours, 250 chefs d'entreprise, économistes, sociologues, créateurs de start up se sont réunis pour s'interroger sur le rôle des tech- nologies de l'information en tant que source de croissance, de productivité et d'opportunités business. L'idée de l'IT for Business Forum est de fournir aux dirigeants les clés pour une adop- tion plus marquée du numérique dans leurs organisations. La période semble propice. Comme d'autres pays, la France cherche ses leviers de croissance pour demain. L'initiative menée par l'Etat avec la création du Conseil na- tional du numérique, ou l'organisation du e-G8, les 24 et 25 mai à Paris, avant le G20 de Deauville, sont aussi à sou- ligner. Des actions perfectibles dont il faut d'ores et déjà profiter. O EDSOMMAIRE TENDANCES 7. E-POLITIQUE Marianne à l'épreuve du web 2.0 8. IT FOR BUSINESS FORUM Ces technologies de rupture qui bouleversent notre quotidien 12. ÉTUDE Le retrait des solutions obsolètes n'est pas une priorité pour les DSI 13. DÉCRYPTAGE La reconnaissance vocale expliquée à votre DG 14. SÉCURITÉ Cyberguerre: l'Europe analyse les retombées de sa simulation 15. TRANSFORMATION Les DSI à l'heure du marketing 16. START UP Une boîte à outils pour le collaboratif EXPERIENCES 19. MARKETING DIRECT Nouveau challenge pour l'entreprise : soigner son e-réputation 22. SÉCURITÉ Un distributeur pharmaceutique renaît de ses cendres 24. INTERVIEW L'internet social lie identités professionnelle et privée 28. RENCONTRE Diriger et créer : les moteurs d'un homme enthousiaste 30. JURIDIQUE Le délit d'usurpation d'identité numérique OPINIONS 31. BAROMÈTRE TRIMESTRIEL BVA- SYNTEC NUMÉRIQUE-01 Au niveau européen, la France a du mal à favoriser l'innovation numérique 33. ON EN PARLE DANS LES BLOGS 34. CARTE BLANCHE À... Bernard Molland, expert en gouvernance opérationnelle du système d'information DOSSIER 36. PROGICIELS 37. OFFRE Les grandes manoeuvres des éditeurs pour séduire une clientèle plus large 38. MOBILITÉ Le progiciel, outil d'appoint grâce aux smartphones 40. COLLABORATION Mieux résoudre les angles morts de la chaîne d'approvisionnement 41. ERGONOMIE Les interfaces s'adaptent aux jeunes générations et gagnent en efficacité 42. CLOUD Des progiciels plus faciles à acquérir en mode Saas 43. GESTION FINANCIÈRE L'ERP devient le pivot central de la performance 44. INNOVATION Les éditeurs rassemblent leurs utilisateurs pour mieux les écouter VOUS 45. MANAGEMENT Diriger des managers : savoir guider sans imposer 46. RESSOURCES HUMAINES Favoriser la mixité dans les entreprises IT 47. BUSINESS STYLE 48. LE RENDEZ-VOUS DES CLUBS 52. AGENDA 55. FLASH-BACK II y a sept ans, la Chine s'éveillait à l'offshore 59. PROCHAINEMENT DANS 01 Ce numéro comporte un courrier de réabonnement sur une diffusion partielle d'abonnés et un mailingjeté sur une diffusion partelle d'abonnés. Abonnez-vous en ligne sur www.kiosque01.com TI U Li UIJ 'y U U LI U LI u iy U U U II U1JÄ u u. O!® 0 D© Q 0 • è • D D 0 DGè D WD à D D * Q D«IJD Dn " Dfl@D Df àD DPD Dn" D £PD D H® D D D dDG® D D D à 0Z@D D D ì D D D[D DÒ D DÄD D D@D DI' D D ®D 0 ' Ò D DÄD DB D D €P D DCTÊ D D 0 D DG DDDDèDD L.DD ©ODÄDDBDDDDD DDDaDDÈDDDDDZÂD0 D D*GàD D' ' ©0 D'fà D D@D D D à D D.£D D 0 D OflD D DOÂD DODO CP D DÄD Q DÖ D "" hF 0 DAD D D®D Dtjjà D D®D D D à D D Ü 0 D D Ö D D D à D D ê D D D à 0 D i D D n DGà D D D è D 1 h F D D à D DÄD D D È D DÄD DG i+i[DDèDDnDDûiÛODDD*GÛDDDD DDDDDCDDtPDD @DDDàDD3BDD GèODÀDD '@ODÄDDD©DDi|i[DDÜ D DO@D D D D DDÎD Dnà*«ÉD D D à D DD" OGÌ D D D " DTi@D D D D DflP D D Z D D D D D DGÔD 0D D DCPD DÄD D D® D DO D D D D D Q ÒÉ D D D à D'f É D D n D D D f D DffLI D EP [ D D P D D©à 0 D@D D D P DDDDDZDDDYDOGPDDDDDDÒD D D®D'éD D D DÌ D "hFD DÉD D D D Dfl D D DflO D D© D DGÒ D €P D D DO D D D à D D D à Df Ê D D'L D D DÒ D D hF DZ D D D G èD DijiàO DIJD DÄD D D@D"éD D D DÌ D D OÊD D D D DTi@D'éD 0DDÎD hFD 0 0 " DflN • • 14.1 • DI.® D " D D DG® D D D@ • OD" DGÂD 0 D D DGÒD'éAD D"BD D 0 GèDDDDD ©D 0 0 D 0 0@D 0 DaD D D D^KLIDDQ DOGI DOnàDSÙD DnO D DKDDTbÊDDDDOKêDOÂDD ÒD DG ÒD D D D DTiÜD DÄD DflÊD Dil" DGä [ DUDDDDDDflDDDÄDD ' ÊD DflD D ö DODiJDODDODCPODOÔDsèODYÉ D DÄD D DÖD D©àDBÊ D D D DD f ò D * G.i D D D 0 DO@D D D à DYÉ DwhF DTi© DDD@DDDàDDi DD©DDD@DD©D D OUD DTi@D DÄD DGPD D D D DTi@D D D î D • D D D DÒD DflD DGÜD D©àD D® D DflO D D S D 0 ÒÈ D D D D D f ö D DÄD D D D D D"B® D 0 Ü D DOOD D D D D ÔÂD D D • N'êtes-vous pas en droit d'attendre de votre solution SSL plus qu'un simple cryptage ? 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Symantec, le logo Symantec et le cercle coché sont des marques commerciales, déposées ou non, de Symantec Corporation ou de ses filiales aux États-Unis et dans d'autres pays. VeriSign, VeriSign Trust et les autres marques connexes sont des marques commerciales de VeriSign, Inc. ou de ses filiales aux États-Unis et dans d'autres pays, et sont cédées sous licence à Symantec Corporation. Les autres noms cités peuvent être des marques commerciales de leurs détenteurs respectifs. I Microsoft Dynamics CRM Online JE ME SENS PROCHE DE MES CLIENTS MEME QUAND JE SUIS LOIN C'EST ÇA LA PUISSANCE DU CLOUD Rapidement déployable, Microsoft Dynamics CRM Online vous permet de stimuler les ventes, d'améliorer l'efficacité du marketing et d'enrichir les interactions avec le service clients grâce à une suite complète de gestion de la relation client aux capacités analytiques avancées. 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Comment expliquer ses atouts à son DG ? p. 13 de sa première simulation de cyberguerre. p.i4 I=au*nu[»li] =1 L'Ifop étudie les pratiques des élus municipaux en termes de réseaux sociaux Marianne à l'épreuve du web 2.0 L'année 2012 sera riche en événements politiques, avec les présidentielles puis les législatives en France, suivies des élections américaines. Et si Barack Obama a d'ores et déjà lancé sa cam- pagne 2.0 mercredi 20 avril sur Face- book, les usages politiques du 2.0 sont un peu à la traîne côté français. Jean- François Marchandise, directeur de la recherche et de la prospective de la Fondation internet nouvelle génération (Fing) constate cependant « qu'une génération d'élus tient des blogs, est sur Facebook, et considère que le numérique est un terrain où s'exprimer », mais peine encore à convaincre ses pairs de l'intérêt de ces nouveaux moyens de communication. Leur utilisation se généralise donc lentement. Quant aux initiatives collectives des partis politiques, comme les plates- formes sociales Les Créateurs de pos- sibles de l'UMP (fermée à la fin de l'année dernière), et CooPol initiée par le parti socialiste, elles ne sont guère des réussites. Commandée par l'Asso- ciation des maires de France (AMF) et Orange, une enquête a été réalisée par l'Ifop au niveau local fin 2010. La plupart des élus ignorent ce que l'on dit d'eux sur internet, et ne cherchent pas à le savoir Elus municipaux et internautes ont été interrogés en parallèle sur leur vision et leur utilisation de ces outils. Si les usages politiques d'internet sont encore balbutiants, les maires sont conscients des bénéfices potentiels qu'ils pour- raient retirer d'une présence en tant qu'élus dans les médias sociaux. Selon / x • i r • t i{¡S^vmm 4/ Spl^lï^li'$'Z fiÈm^^^: . r f i j l t l l i M B f t f c r r i T ; mmmmm-^ Les plus grands adeptes du 2.0 sont des maires jeunes de grandes agglomérations. eux, internet sert par exemple à toucher des électeurs peu réceptifs aux moyens de communication classiques, comme les jeunes. Et utiliser comme canal de communication le web 2.0 aide à faire remonter des informations du terrain. Mais les internautes sont encore peu nombreux à contacter leur élu par l'intermédiaire des blogs existants. Au niveau des élus, de nombreux freins persistent à une généralisation du 2.0. Une très large majorité d'entre eux craint ainsi pour son image, tant il est difficile de maîtriser ce qui s'y raconte. Ce qui n'empêche pas 85 % d'entre eux d'ignorer ce qu'on dit d'eux sur inter- net. .. et bizarrement de ne pas cher- cher à le savoir. S'ils craignent pour leur e-reputation, elle n'est donc pas encore au centre de leur préoccupation ni de leur action. Autre frein, la grande réactivité de plus en plus requise sur le web : 58 % pensent que le risque est grand de créer une frustration chez les administrés par manque de temps pour répondre à toutes les demandes. Les sites fleurissent avant les élections et ferment après Jean-François Marchandise constate d'ailleurs que « les sites internet d'élus locaux fleurissent avant les élections maisferment souventjuste après. Il leur est difficile de maintenir la conversa- tion. La plupart du temps, ils finissent par fermer les commentaires ou par passer en mode de modération plus forte (a posteriori). Il est rare que ces sites restent en mode interactif très ouvert tout au long d'un mandat ». La contestation n'étant jamais loin sur internet, l'avis des internautes n'est pas toujours sollicité. Difficile cependant de généraliser, les habitudes des maires vis-à-vis du web dépendent fortement de leur âge et de la taille de la collectivité. Les élus jeunes de grandes agglomérations sont bien plus adeptes des technologies 2.0 que leurs aînés maires de petites com- munes. En effet, en moyenne 2 % des maires tiennent un blog, mais ce taux monte à 20 % pour les communes de plus de 20 000 habitants. Et, plus géné- ralement si, sans trop de surprise, seuls 2 % des maires ont un compte Twitter et 1 % une page Facebook, les proprié- taires d'une adresse électronique en tant qu'élus ne sont que 40 %. L'hori- zon du 2.0 paraît encore loin. • MARIE JUNG o
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