MOTO REVUE n°3907 - Page 2 - MOTO REVUE - 12 MAI 2011 / 3 Retrouvez-nous aussi sur www.motorevue.com ABONNEZ-VOUS À MOTO REVUE EN PAGE 113 LES ANCIENS NUMÉROS ET L’ÉCRIN MOTO REVUE SONT DISPONIBLES AU 01 47 56 54 00 ///QUOIDENEUF? 004ACTUS Le gouvernement devant renforcer les mesures en matière de Sécurité routière, du super à 10 € en Allemagne, Rome ville ouverte... aux deux-roues dans les couloirs de bus.... 014 ACTUSSPORT Le preview du Grand Prix de France au Mans, du Superbike mondial à Monza, du championnat de France Superbike à Nogaro, Ryan Villopoto champion du monde supercross... 022COURRIER Les motos électriques et l’écologie, voilà qui vous a fait réagir sur motorevue.com... 024 SHOPPING Thème de ce numéro : c’est aussi le printemps pour les accessoires ///TESTS 026COMPARATIF La Ducati Diavel se mesure dans ce comparatif aux allures de combat de catch à quatre à la Yamaha Vmax, à la Triumph Rocket III Roadster et à la Harley-Davidson V-Rod Muscle ! 042ESSAI Elle a, depuis son ravalement de façade, un faux air de R 1200 GS, la p’tite BMW G 650 GS. Et à l’usage, son monocylindre s’avère un sympathique compagnon de balade ///DOSSIER 046 TESTÉQUIPEMENT Sélection relativement large de produits estivaux, vous trouverez dans ces pages des casques, des gants, des blousons, des bottes, des protections et des gadgets pour parfaire votre panoplie de motard d’été ///MAG 064MARCHÉSSPÉCIAUX Yamaha Motor France est devenu le spécialiste de ce que l’on désigne comme les «marchés spéciaux», lesquels sont avant tout des marchés publics (gendarmerie, polices nationale et municipale, poste, douanes). Nous avons visité «l’atelier secret» de l’importateur français 076 HISTOIREDEFRANCE À la veille du Grand Prix de France au Mans, nous revisitons huit éditions de la manche française des championnats du monde de vitesse, de 1974 à 2008, racontées par les acteurs de l’époque //SPORT 084PORTRAIT Nous sommes partis à la rencontre de Jules Cluzel, pilote français en catégorie Moto2 dont le talent et la fougue seront bientôt récompensés dès qu’ils seront parfaitement canalisés 094 GRANDPRIXDUPORTUGAL Il y a dix jours, à Estoril, Dani Pedrosa a retrouvé tous ses moyens et le sourire en même temps. Sa victoire devant Jorge Lorenzo et Casey Stoner fut nette et sans bavure ///PRATIQUE 072TECHNIQUE Le calage Big Bang, c’est quoi ? 110COTEDEL’OCCASION Moto Revue n° 3907 – 12 mai 2011 SOMMAIRE MR est en kiosque toutes les deux semaines. Rendez-vous le 26 mai pour le prochain numéro CLUZEL INTIME GPGP DUPORTUGALDUPORTUGAL ESSAI BMW 84/ 9494// 42/ DOSSIER ÉQUIPEMENT46/ LA DUCATI DIAVEL FACE À SES RIVALES 26/ // ActusActus 4 / 12 MAI 2011 - MOTO REVUE ÉDITO Demain, ou hier, selon le moment où vous parcourrez ces lignes, le GP de France de vitesse sera en passe – ou viendra tout juste – de se disputer sur le circuit du Mans (voir p. 14). Qu’il ait eu lieu ou pas encore, tous les pilotes présents auront livré – ou seront sur le point de le faire – un combat forcément héroïque, une prestation obligatoirement fantastique. Personnellement, quels que soient les pilotes qui composent les grilles de départ des différentes catégories, il y a un truc qui me bluffe chez eux : c’est leur faculté à résister à l’immense pression du chronomètre ! Si cela vaut évidemment pour «l’inconnu» du championnat 125 ou Moto2, envisagez alors un instant à quel niveau de tension nerveuse est soumis un plateau MotoGP surexposé médiatiquement. Pire encore, imaginez-vous enfiler le cuir d’un Rossi, d’un Lorenzo, d’un Stoner ou d’un Pedrosa...Vous les entendez démarrer tous ces chronos, au moment où ces immenses champions entrent en piste ? Du bord du muret, des cabines de panneautage, des stands, des tribunes, ça clique de partout, figeant le temps à chacun des passages de ces pilotes.Viendra ensuite celui des commentaires. Des commentaires aux allures de discussions de comptoirs quand ils seront tenus dans une concession, un bar, ou dans un confortable canapé. Des commentaires aux incidences autrement plus lourdes quand ils émaneront de décisionnaires vis-à-vis de ces pilotes. Perso, j’ai toujours trouvé incroyable la capacité des tops à faire feu aux premières lumières éteintes. Et ce schéma induit par une concentration de tous les instants, cette obligation tacite d’être dans le coup immédiatement, ces champions le reproduisent week-end après week-end, course après course, séance d’essais après séance d’essais. Dès qu’ils posent leur cul sur leur moto, ils doivent être dedans... Toujours sur le fil, toujours sur le gril. Franchement, dans la tête, c’est énorme. Alors, on me dira que c’est un métier, un joli métier de plus. Oui, aujourd’hui c’est devenu leur job, un beau job peut-être, mais c’est devenu le leur parce qu’ils avaient au départ ce don, cette faculté incroyable qui réclame ensuite d’être travaillée, développée, puis maîtrisée. Et être un pilote de course de ce niveau requiert des aptitudes qui, excepté en les rêvant, se réservent à très, très peu de personnes. Imaginez... Une vie professionnelle visant à réduire sans cesse l’espace-temps lorsque l’on est au guidon de sa moto pour envisager l’allonger et la faire durer dans ce milieu ultra-concurrentiel. Raccourcir pour prolonger, tu parles d’un paradoxe. Un paradoxe légitimé par la mythologie grecque lorsque qu’elle nous enseigne que le dieu Chronos personnifiait à la fois le temps et la destinée... Le temps et la destinée, voilà qui s’adapte parfaitement à la vie d’un pilote. Trac // ActusActus Chronos, dieu et démon TUONO V4 FACTORYLa course à l’armement suit son cours normal chez Aprilia puisqu’après la Tuono V4 (photo), ses 167 ch et son APRC tout juste arrivés en concession, la firme de Noale développe une version Factory de son roadster, pourvu de suspensions Öhlins, de jantes forgées, d’un freinage Brembo monobloc et, surtout, d’un ABS de dernière génération. Cette dernière devrait arriver sur le marché à l’horizon 2012, à un tarif proche de 18000 €, histoire de pouvoir toiser la version S de la Ducati Streetfighter. Si, sur les grosses cylindrées, les monocylindres routiers n’ont franchement plus le vent en poupe depuis quelques années, KTM continue, contre vents et marées, de les développer. Dernier exemple en date : ce prototype, surpris en test de validation dynamique du côté de l’Autriche (en haut), mais dont l’identité et la vocation restent toutefois floues. Si l’on se fie à son cadre treillis, son monocylindre, son carénage acéré et ses roues à bâtons de 17 pouces, une certitude apparaît : les fondamentaux de la famille Duke sont on ne peut mieux respectés, même si on remarque une nouvelle migration de l’échappement qui, après s’être installé sous la selle (Duke 2) puis sous le moteur (Duke 3), trouve sa place en position latérale. Alors, Duke 4 ? On pourrait le penser si sa devancière avait un peu plus de bouteille, mais celle-ci, sortie en 2008, n’a pas encore soufflé sa quatrième bougie. Peu probable, donc. Reste l’hypothèse d’un simple lifting de la Duke 3, destiné à harmoniser ses lignes avec celle de la Duke 125, ou encore, plus stimulante, la possibilité d’une déclinaison crapuleuse, à l’image du concept bike Stunt qui avait été présenté par la marque autrichienne au Salon de Paris 2007 (photos studio). Soit une Duke allégée et renforcée destinée aux amateurs de wheeling et de stoppies. Alors, plutôt roadster ou stunter le prochain mono Katé ? On suit l’affaire de près et on vous dit ça bientôt. KTMentre Duke et stunt Pour réagir aux mauvais chiffres de la Sécurité routière du début d’année 2011, le Premier ministre François Fillon a convoqué en urgence un Comité interministériel de Sécurité routière pour le mercredi 11 mai (après l’impression de cette édition de Moto Revue). Au programme de cette réunion de crise, une accélération des mesures prévues initialement pour prendre effet au cours de l’été. Si rien n’a filtré en amont de ce comité, le programme de mesures à examiner prévoyait toutefois avant la réunion un durcissement de la répression, sempiternel levier actionné à chaque dégradation des résultats de la Sécurité routière. Face à l’augmentation de plus de 10 % du nombre de tués sur les routes au premier semestre 2011, Chantal Perrichon (Ndlr : présidente de la Ligue contre la violence routière) évoque même une «gestion de crise provoquée par une situation catastrophique». Sans pouvoir parler de mesures précises, le gouvernement devrait dans un premier temps installer de nouveaux radars, réduire la vitesse de façon sensible, aussi bien en ville (extension des zones limitées à 30 km/h), sur nationale, que sur autoroute (on parle de 70 et 120 km/h), avant de s’attaquer, enfin, au problème du téléphone portable au volant – avec ou sans kit mains libres –, qui serait responsable d’un accident sur dix. Rappelons que c’est bien l’usage du téléphone qui est interdit en voiture et ce, que l’on soit équipé ou non d’un kit. Selon nos confrères du Parisien, il est également possible que le gouvernement abaisse le seuil légal d’alcool de 0,5 g à 0,2 g par litre de sang. Mais les nouvelles mesures pourraient aussi frapper les motards, durement touchés depuis le début de l’année, puisqu’il est aussi question de remettre sur le tapis la question des remontées de files, en les restreignant, ou en les interdisant purement et simplement. Le but est de mettre la pression sur les piétons et les usagers de deux-roues, qui représentaient 46,7 % des tués de l’agglomération parisienne en 2010. Nous reviendrons en détail sur les mesures entérinées par le Comité de Sécurité routière dans notre prochain numéro, à paraître le jeudi 26 mai. Sécurité routière, durcissement en vue 6 / 12 MAI 2011 - MOTO REVUE // ActusActus Une manipulation enfantine, un patronyme infantile et un sens de l’orientation qui n’est plus à démontrer : il n’en faut pas plus pour que nous accordions le Bon Dieu sans confession à nos GPS. Mais ceux-ci nous le rendent-ils bien ? Pas forcément si l’on en croit nos confères du journal néerlandais Algemeen Dagblad. Ces derniers viennent en effet de révéler que la marque Tom Tom vendait tout simplement les données GPS de ses clients (itinéraires et vitesses) à la police batave, afin que celle-ci implante au mieux ses radars fixes. Prise la main dans ce juteux pot de confiture, la marque a annoncé qu’elle allait mettre fin à cette pratique. En attendant, ceux qui veulent s’offrir une petite pointe incognito savent ce qui leur reste à faire. Toutes les occasions sont décidément bonnes pour sortir des séries spéciales en Italie. Après l’éditon spéciale «Italia» sortie en 2006 à l’occasion du Mondial de football Pour sa 100e année, comment se porte la marque Benelli en France ? Actuellement, nous sommes dans une phase identique à celle de l’année dernière. Les ventes ont du mal à décoller mais les modèles Century Racer ne sont pas encore en concession, et cela devrait se débloquer à leur arrivée. Ce sont 200 modèles, essayables dans toutes les concessions Benelli, qui sont prévus pour la France. Nous continuons à travailler sur notre réseau avec notamment un nouveau magasin à Bourges. Nous souhaitons l’étoffer dans les zones ou nous manquons de présence, comme le Centre ou l’Ile-de-France. Quels sont les marchés où Benelli obtient de bons résultats ? Le marché principal reste l’Italie, avec environ 350 ventes en 2010. C’est le marché historique de la marque. Mais nous obtenons aussi quelques bons résultats en Australie, aux USA, en Grande-Bretagne et en Allemagne. De plus, nous avons étendu notre réseau vers l’Autriche et la Russie cette année. Que donne le marché chinois ? Benelli a été lancée en grande pompe en Chine avec l’ouverture de trois points de vente dans les plus grandes villes du pays (Pékin, Shanghaï et Jinan). Deux de plus sont prévus à Nanjing et Chengdu. Nous y proposons notre catalogue actuel mais aussi des motos spécialement adaptées au marché chinois. Depuis le début de l’année, 200 motos ont déjà trouvé acquéreur là-bas. Ne craignez-vous pas de connaître le même sort que Buell, Moto Morini ou Voxan ? Il est sûr que nos ventes actuelles (Ndlr : un peu plus de 1000 l’année dernière dans le monde) ne nous permettent pas d’être rentables, mais Benelli bénéficie de la solidité du groupe chinois qui détient la marque. Nous nous inscrivons dans une stratégie à long terme. Les capitaux ont été engagés et les investissements, retardés par la crise, reprennent. La machine se relance donc progressivement et devrait permettre un meilleur déploiement de Benelli d’ici 2012. Avez-vous prévu autre chose que la TNT Century Racer pour fêter les 100 ans de la marque ? Nous prévoyons une journée spéciale dédiée aux clients Benelli, qui devrait se tenir au mois de juillet et pendant laquelle seront proposées diverses activités, dont la possibilité de rouler sur circuit. D’autre part, il y aura sûrement La marque italienne s’apprête à agrandir la famille Monster en sortant une... 659 cm3 . Une extension par le bas, qui prendra pour base esthétique et technique la 696 dont la cylindrée, la puissance et le couple seraient très sensiblement réduits. Et pour quelles raisons ? Non pas pour draguer une clientèle novice sur notre Vieux Continent (la 696 facile et basse de selle y parvient très bien) mais pour se faire une meilleure place en Australie, où la réglementation impose une cylindrée contenue aux jeunes permis. Cette 659 a donc toutes les chances de ne jamais poser ses roues dans l’Hexagone (ce dont on se remettra probablement très bien), suivant l’exemple de sa discrète aînée, la Monster 400, développée au mitan des années 90 notamment pour les marchés italien et japonais. MISSILESMISSILES PATRIOTESPATRIOTES (124 exemplaires dont 24 offerts aux joueurs de la Squadra Azzura), voici que débarque la déclinaison «150 unita d’Italia», commémorant, comme son nom le suggère, les 150 ans de l’unité politique italienne. Histoire de faire bonne mesure, ce sont bien sûr 150 exemplaires de cette Brutale 990 R qui, dans trois coloris différents Benelli centenaire, et après ?Lamarqueitalienneaulionblancfête ses100ansdansuneconjoncture défavorable.LesventesenFrancene décollentpasetplusieursmarques (Voxan,MotoMorini)ontsuccombé àl’ariditédumarché.L’occasiondefaire unpointsurlasituationdeBenelliavec JulienGarcia,responsabledéveloppement commercialKeeway(groupedétenteur delamarquedepuis2005). INTERVIEW Julien Garcia Ducati ratiboise saDucati ratiboise sa MonsterMonster Tom Tom joue les balances Entre indigence et indigestion, mon cœur balance à l’heure d’ouvrir les dernières dépêches officielles des organes publics de la Sécurité routière. Non pas que le sujet ne m’intéresse pas. Si le grand public se révèle contraint et forcé d’ingurgiter sa dose réglementaire de messages à caractère sécuritaire, la chose me passionne d’un point de vue psychologique. Résumons le contexte : le début de l’année a été mauvais pour les statistiques, janvier et février catastrophiques concernant le nombre de tués sur les routes, et mars à peine mieux. Sans parler des usagers de deux-roues qui ont été les premiers à en faire les frais, les victimes rapidement transformées en coupables par les énoncés officiels et la presse généraliste. Je ne vais pas revenir sur les chiffres ; nous connaissons la cuisine dont ils font l’objet avant d’être retournés du bon côté par la Sécurité routière, ou encore sur les effets supposés de la loi Loppsi sur les comportements. L’occasion m’a déjà été donnée dans ces colonnes de m’interroger sur le flou artistique qui entoure ce que l’État nomme les «grandes causes nationales» (rappelons en essayant de ne pas rire que l’égalité des chances est une grande cause nationale depuis 2006). La prévention routière est quant à elle une cause nationale depuis l’an 2000. On nous prévoyait jadis un an 2000 sous le signe de la voiture volante ou du bug informatique, et nous avons eu à la place le bug de la prévention routière. Mais au-delà des querelles d’épiciers, je m’interroge fondamentalement sur le rapport de l’être humain confronté à la notion de risque et de vitesse dans une société moderne. Et je pense que l’on peut prendre la route, en accepter les risques inhérents, sans être un irresponsable notoire. L’État doit être le garant de la santé publique, certes. Mais en matière de sécurité routière comme dans bien d’autres domaines, l’État a ces derniers temps fait preuve d’excès de zèle. Car protéger, ce n’est pas déresponsabiliser ou pire, abêtir. J’en viens au cas particulier des motards. Leurs comportements piquent aussi ma curiosité. À plusieurs reprises, j’ai noté des mœurs étranges. La majorité d’entre eux est aujourd’hui aussi sobre que terrorisée par les radars au guidon. C’est mon cas. Mais d’autres n’ont pas abdiqué le combat, et continuent de lancer des SOS à leurs contemporains, pour prouver qu’ils existent, à coups d’échappements bruyants et de grands excès de vitesse en ville. Et pourtant, à l’occasion des diverses journées piste organisées par notre rédaction, nous sommes plusieurs à avoir constaté que certains excités de la poignée perdaient tous leurs moyens une fois lancés sur un circuit fermé. Pire, ils y roulent beaucoup plus lentement que sur la voie publique, et avec une prudence abusive, quasi surréaliste, qui n’a plus rien à voir avec la confiance qu’ils affichent sur route ouverte ou dans les centres-villes. Certains parlent même de «peur», alors que les infrastructures d’une piste sont les seules pensées pour la chute. Est-ce le fait que l’arène d’un circuit modifie le regard qu’autrui porte sur nous ? Ou le fait qu’une piste banalise par nature le bruit ou la vitesse ? Le fait est que si les motards sont souvent doublement victimes de la route, victimes à la fois des accidents et de la propagande médiatique de la Sécurité routière, leurs comportements, non pas excessifs mais inappropriés, font qu’ils tendent parfois eux-mêmes le bâton pour se faire battre. À l’heure où toute opinion massive se forge sur l’autel de l’image et de la couverture médiatique, il devient vital de bien choisir son terrain de jeu pour savoir qui piste le plus loin. Retrouvez cette rubrique et postez vos réactions sur www.motorevue.com Celui qui piste le plus loin Prised’ angle Par En guerrandLebec (rouge, noir, blanc), vont être mis sur le marché au tarif de 15890 €. Pour ce prix, n’espérez toutefois pas une débauche de carbone et de magnésium : ce sont essentiellement une plaque commémorative, une selle monoplace et un sabot moteur qui garnissent ces très patriotiques machines. des événements spéciaux au Salon de la moto de Paris, du 29 novembre au 4 décembre prochains. Mais le gros effort a été fourni sur ce modèle spécial Century Racer (photo), surtout en France où il est vendu 2000 € moins cher qu’ailleurs en Europe. Mais elle n’est pas encore disponible, alors que nous sommes en mai... Elle devrait arriver très prochainement dans les concessions, avant la fin du mois. La Due, qui devait sortir en 2007, va-t-elle enfin arriver et n’accusera-t-elle pas trop ses quatre ans de retard ? Le projet est en cours mais je n’ai pas plus de détails dessus. Il y aura peut-être une surprise au Salon de la moto de Paris cet hiver. Pour l’instant, nous nous concentrons surtout sur le lancement des Century Racer. Avez-vous progressé sur la fiabilité ? Corrigé les problèmes moteurs, électriques et de surconsommation ? Les productions les plus récentes sont entièrement fiabilisées. Les soucis électriques ont été réglés, comme le problème lié à l’alternateur. L’étape suivante sera d’avoir un parc roulant plus important pour pouvoir faire des comparaisons avec d’autres marques. Mais d’une manière générale, il faut faire la part des choses lorsqu’on lit ou qu’on entend que les Benelli ne sont pas fiables. Le plus souvent, les problèmes rapportés par les usagers interviennent sur des modèles anciens. MOTO REVUE - 12 MAI 2011 / 7 8 / 02 DÉCEMBRE 2010 - MOTO REVUE // ActusActus À force de s’extasier sur les dernières nouveautés et autres préparations de la marque transalpine, on en viendrait à se persuader qu’il n’existe pas de Ducati disgracieuses. Heureusement pour les candides, l’atelier ricain Ride Icon vient nous rappeler que l’on peut tout à fait faire outrage au bon goût au guidon d’un twin bolonais. Il suffit pour cela de tirer une vénérable 900 SS de son jus pour la dépoiler, remplacer son rouge carmin par un vert camouflage et lui greffer deux caisses à outils en guise de valises latérales. Le tout prend les allures d’un café racer disons... atypique. Idéal pour charger un demi-stère de bois ou frimer sur le parking d’un Castorama. Vous trouvez que l’essence est chère et redoutez par-dessus tout le seuil des 2 € le litre ? Alors évitez de passer par chez nos cousins germains. Car là-bas, c’est carrément à raison de 9,99 € le litre qu’il est possible d’obtenir le SP98. Un tarif prohibitif que n’a pas hésité à afficher le gérant d’une station Esso, au prétexte que ses cuves étaient presque vides et qu’il cherchait à dissuader la clientèle. Certains automobilistes et motards se sont hélas laissés prendre et n’ont plus qu’à s’acquitter de la facture sans contestation possible. Car en Allemagne, comme en France, même si l’État ponctionne grassement les recettes des pétroliers, ce sont eux qui ont entière liberté pour fixer leurs prix. PARTICIPEZ AU GS TROPHYTrois jours de dépaysement, de convivialité, d’épreuves d’agilité et de franchissement, c’est ce que propose BMW France et Touratech avec l’organisation les 16, 17 et 18 juin à Orange (84), du premier GS Trophy. Celui-ci s’adresse à tous les passionnés de GS, de la R 80 GS des années 80 à la R 1200 GS d’aujourd’hui, avec ou sans expérience de pilotage tout-terrain (le GS Trophy est d’ailleurs interdit aux licenciés enduro et motocross). Les motos et leurs pilotes seront répartis par catégorie selon l’époque et la compétitivité de leur GS. 150 participants prendront le départ de ce challenge, pour un ticket d’entrée à 299 € incluant l’inscription, le road-book, les repas de jeudi soir à samedi soir, un espace réservé dans le bivouac des concurrents. Actualités, détails et inscription (jusqu’au 27 mai) sur www.gstrophyfrance.com Les Hell’s sèment la terreur à Colmar Ambiance virile au dernier salon de la moto de Colmar : la manifestation alsacienne, qui se déroulait le 25 avril dernier, a en effet été ponctuée par l’arrestation de plusieurs membres des Hell’s Angels après que ceux-ci ont menacé de mort l’organisateur. Ce dernier aurait eu le malheur de ne pas demander aux Anges de l’enfer l’autorisation préalable de monter son salon. Interpellés dans les allées de l’événement, les Hell’s ont vu leur locaux perquisitionnés, ce qui a permis de trouver des armes et des stupéfiants, assez loin de l’image pittoresque auquel le groupe avait, ces dernières années, habitué le grand public sur le territoire français. LES 20, 21 ET 22 MAI prochains, la commune de Saint-Brévin (44) accueillera une épreuve du championnat de France de tourisme organisée par le moto-club des Portes de Bretagne. 500 participants y sont attendus. Des informations vous attendent sur le www.mcpb-fr.com LES 11 ET 12 JUIN prochains, la commune de La Chapelle-Thècle (71) organise un week-end dédié à la moto avec, entre autres animations, un marché moto et un concert de rock gratuit. Plus d’informations au 03 85 74 26 55 ou à l’adresse suivante : motoclubchapellethecle@yahoo.fr LA FÉDÉRATION des GoldWing Club de France organise pour la 33e fois son rassemblement du 2 au 5 juin 2011. Cette année, c’est à Lisieux (Calvados), au parc des Expositions, que sont attendues plus de 1200 motos. Rendez-vous sur le site www.fgwcf.org LE 5 JUIN PROCHAIN, la commune de Méry- la-Bataille (60) organise, de 9 h à 20 h, un rassemblement de motos et voitures US assorti d’un show de cascades motos et d’un concert. L’accès y est gratuit. Pour en savoir plus, contactez le 06 08 48 94 03. 900 SS ONF replica L’ALLEMAGNE OSE LE SUPER À 10 € La BonnevilleLa Bonneville prend des couleursprend des couleurs La base mécanique de la Bonneville ne devrait vraisemblablement pas connaître de bouleversement en 2012, mais histoire de suivre tout de même le diktat de la mode, l’anglaise néo-rétro arborera de nouveaux coloris, dont les deux que nous vous présentons ici : vieil or et rose/ blanc. Des teintes qui lorgnent respectivement sur celle de 8 / 12 MAI 2011 - MOTO REVUE ORGEVAL FÊTE LA MOTOLe 15 mai, le petit village d’Orgeval (78), à l’ouest de Paris, accueille de 10 h à 18 h sa 4e Fête de la moto organisée par le club «Les Devil’s Brequins». Au programme, des dizaines de stands animés par des concessionnaires de la région permettant à tous les motards d’essayer les dernières nouveautés 2011, une exposition de motos anciennes, des baptêmes moto pour les néophytes et, pour les enfants, une initiation à la conduite de mini-motos sur un circuit adapté. De plus amples informations sur : http://devils-brequins.fr Ducati rappelle des Diavel et des Multi Les Ducati Diavel et Multistrada ne partagent pas seulement leur très véloce twin 1200 mais également une électronique très sophistiquée. Ce qui explique que ces deux modèles soient concernés par un même rappel sur lequel la marque bolonaise vient de communiquer : un problème de neiman qui ne s’enclencherait pas correctement en passant par le transpondeur de la moto. D’après Ducati, ce souci relèverait du logiciel et ne demanderait qu’une rapide reprogrammation. Les machines concernées sont celles assemblées entre mai 2010 et mai 2011 (motos entre ZDMA200ADAB008651 et ZDMA200ABBB011421 pour la Multistrada 1200, et de ZDMG100ABAB000007 à ZDMG100ABBB002349 pour la Diavel). Les propriétaires concernés seront bien sûr informés par la marque de la marche à suivre pour mettre à jour leur moto. la Guzzi V7 Café Classic et d’une bonne vieille crème glacée framboise/vanille. Attendons- nous à ce que la concurrence suive pareille débauche de couleurs, notamment la Kawasaki W800 qui, lors des salons 2010, a déjà eu l’occasion d’exhiber toute une série de réservoirs diversement décorés. 10 / 12 MAI 2011 - MOTO REVUE // ActusActus La FFM se repeint en vert La société canadienne Amarok Racing termine le développement de sa P1, une petite moto de course électrique compacte de 147 kg, dont toutes les pièces ont été intégralement créées. Elle se situe ainsi bien en deçà des Superbike électriques actuelles qui pèsent, elles, dans les 250 kg. Les 90 kg des anciennes 250 deux-temps de GP, dont la P1 se rapproche par sa taille, restent toutefois inaccessibles. Alors que ses premiers tours de roues sont imminents, Michael Uhlarik, co-fondateur d’Amarok avec Kevin O’Neil, nous en apprend un peu plus sur cette machine étonnante. La belle dynamique constatée lors du premier trimestre vient d’en prendre un sacré coup. La météo a eu beau nous proposer le deuxième mois d’avril le plus chaud depuis 1900, les ventes de deux-roues n’ont pas suivi. Avril à lui seul plombe la belle embellie que connaissait le marché jusqu’ici, puisque les ventes ont reculé de 6,3% par rapport au mois d’avril 2010. Avec 61504 véhicules écoulés depuis le début d’année, les professionnels de la moto ont à peine fait mieux qu’en 2010 où les ventes s’élevaient à 60699 unités, soit une très légère progression de 1,3%. La flambée du prix de l’essence apparaît comme l’une des explications possibles de cette contraction brutale du marché. Une contraction qui touche les différentes catégories de manière hétérogène puisque sur les quatre premiers mois de l’année, les immatriculations de grosses cylindrées ont progressé de 10,1 % par rapport à la même période en 2010, alors que celles des 125 cm3 chutent de 9,9 %. Est-ce là un premier effet, un peu à retardement, de la formation de 7 heures obligatoire depuis janvier ? Difficile de le dire avec certitude. Côté grosses cylindrées, les acheteurs se sont une nouvelle fois tournés vers les valeurs sûres, puisque la Kawasaki Z750 reste largement en tête des ventes devant la Yamaha XJ6 et la Honda Hornet. La Suzuki GSR 750, sur laquelle la marque mise gros pour redresser ses chiffres de ventes inquiétants, pointe à la 27e place avec 499 unités écoulées. Elle se situe déjà à la même hauteur que la GSR 600 dont la marque écoule les derniers stocks. Un départ encourageant donc pour le nouveau roadster, dont les effets sur les ventes de Suzuki ne pourront se constater qu’un peu plus tard dans l’année. Les constructeurs qui se tirent le mieux de ce mois d’avril difficile sont Triumph (+ 29 % par rapport à avril 2010) Harley-Davidson (+ 28,8 %) et Honda (+ 15,8 %). Yamaha et Kawasaki perdent leur bonne dynamique (respectivement - 8 % et - 13 %), tandis que Suzuki, qui accusait une régression de 21 % au premier trimestre, redresse légèrement la barre mais reste en difficulté avec - 14 % ce mois-ci. À quel stade de développement de la P1 êtes-vous ? La moto est complète, mais il reste à réaliser la programmation de l’ordinateur de bord et les tests à haute vitesse. À ce stade, nous avons déjà effectué quelques tests jusqu’à 45 km/h, avec 50 % de la puissance moteur. Il est prévu de faire des essais supplémentaires sur circuit dans les prochains jours. Quelles solutions techniques avez-vous adopté ? Nous utilisons des batteries lithium-polymer de 72 volts avec une capacité de 7,5 kWh. Nous prévoyons de tester des batteries de 96 volts cet été. Elles sont situées dans le corps du cadre, qui est construit comme un fuselage d’avion. La plus grande partie de la carrosserie est en aluminium, et intégrée comme le cadre. Quelle sera l’autonomie de la machine ? L’autonomie sera d’environ 45 minutes pleins gaz (sic), soit le nécessaire pour boucler une course deTTXGP. Donc sur route, à vitesse normale, on pourra probablement s’attendre à une autonomie d’une centaine de kilomètres, mais pour l’instant, il n’y a pas de certitudes. Quelle sera l’utilisation de la P1 ? Nous allons engager la P1 enTTXGP et notre première course sera celle de Portland, deuxième manche du championnat nord-américain en juin. A-t-elle un avenir commercial ? Non. Nous avons construit la P1 comme un exercice de design, pour prouver qu’une moto électrique ne devait pas être aussi lourde, ni aussi grande que ce qui se fait actuellement. Nous voulons montrer que l’efficacité passe par des solutions techniques simples, et économes en matériaux et en poids. 5questions à... Michael Uhlarik Co-fondateur et président d’Amarok Racing Les chiffres du marché Sale temps pour les ventes Avril 2010 I Avril 2011 BMW 1113 1205 8,20 % Ducati 594 602 1,30 % Harley-D. 890 1147 28,80 % Honda 2755 3191 15,80 % Kawasaki 2433 2116 - 13 % Suzuki 2712 2314 - 14 % Triumph 743 961 29,30 % Yamaha 4539 4173 -8 % Amarok P1Amarok P1 la «250 GP électrique» La FFM annonce qu’elle va lancer prochainement un «prix du développement durable», soit une récompense visant à distinguer «certaines attentions particulières apportées à la protection de l’environnement, au développement économique ainsi qu’au progrès social». Ce prix pourra être attribué à «des personnes, clubs, organisateurs ou autres organisations ayant apporté une contribution considérable ou accompli un geste significatif (...) dans le domaine du motocyclisme». Bref, un bien beau programme, détaillé en périphrases choisies pour dire que la Fédération française de moto a besoin, comme bon nombre d’institutions pas franchement écologiquement correctes, de soigner son image en se repeignant en vert via quelques opérations de communication bien senties. Réjouissons- nous que le vernis marketing, fut-il à prise rapide, ne pollue pas. C’est déjà ça de pris. 1 Yamaha Xmax 125....2 576 2 Kawasaki Z 750........2 058 3 Honda PCX 125.........1 659 4 Yamaha XJ6...................1 610 5 Honda Hornet................1 478 6 Yamaha Tmax ...............1 282 7 Yamaha FZ8..................1 261 8 Kawasaki ER-6..............1 253 9 Suzuki Burgman 125 .......994 10 Piaggio Xevo 125.............992 11 Kawasaki Z 1000..............963 12 Peugeot Satelis 125 ........924 13 Triumph Street Triple ......880 14 Yamaha YBR 125 .............854 15 BMW R 1200 RT ...............773 16 Honda CB 1000 R.............760 17 Peugeot Tweet 125..........754 18 Yamaha FJR 1300 ............704 19 Honda Panthéon 125.......690 20 Kymco Dink Street...........638 21 BMW R 1200 GS ...............624 22 Honda CBF 125................580 23 Suzuki Gladius.................578 24 Triumph Speed Triple ......519 25 Daelim S2 125..................509 26 Suzuki GSR 600................505 27 Suzuki GSR 750................499 28 Suzuki Bandit 650............468 29 Honda Varadero 125........451 30 Honda CBR 125................430 31 Sym GTS 125....................430 32 Yamaha Xmax 250...........415 33 MBK Skycruiser ...............398 34 Honda CBF 1000..............394 35 Piaggio GTS 125...............383 36 BMW R 1200 GS AD..........363 37 Triumph Tiger 800 ...........353 38 Honda CBR 600 F.............346 39 H. Davidson XLH 1200 X...340 40 BMW F 800 R ...................338 41 Suzuki Burgman 650 .......328 42 Sky Team Dax ..................325 43 Suzuki Bandit 1250..........324 44 Yamaha YZF-R 125..........309 45 BMW R 1200 R .................299 46 Kawasaki ZX-10R Ninja....292 47 Piaggio Fly 125................287 48 Ducati Monster 796.........284 49 Gas Gas EC 300 ...............279 50 Gilera GP 800...................277 Les50meilleuresventesdepuisdébut2011 + 1,3% hausse des immatriculations de janvier à avril 2011 par rapport à la même période en 2010 Chiffres clés - 6,3% baisse des immatriculations en avril 2011 par rapport à avril 2010 HUSQVARNA TENTE DE METTRE DANS LE MILLE Ou presque, puisque pour son arrivée prochaine sur le marché roadster, la firme suédoise vient d’annoncer qu’elle aura recours à un bicylindre de 900 cm3 de façon à affronter les Honda CB 1000 R, Ducati Monster, Kawasaki Z 1000 et autre KTM Super Duke (aux dires de Klaus Allisat, le PDG de la marque). Pourquoi 900 cm3 alors que la concurrence flirte allègrement avec les 1000 ou 1100 cm3 ? La réponse est peut-être à chercher du côté du twin en ligne des BMW F 800. Logique de groupe (Husqvarna appartient à BMW) et économies d’échelle oblige, c’est, si l’on en croit cette photo, ce bicylindre qui garnira le cadre de cette prochaine Husqvarna, dans une version réalésée. Quoi qu’il en soit, ce roadster devrait s’avérer bien moins atypique que le prototype présenté à Milan l’an passé. 12 / 12 MAI 2011 - MOTO REVUE // ActusActusL’humeurdeVivant Ton premier émoi motocycliste ? C’était avec mon frangin, en PW 50, dans la prairie derrière mon quartier. On avait 5 ans, je crois ! En fait, on roulait derrière mon père qui était lui sur un 80 cm3 . À un moment, il nous a dit : «Surtout mes fistons, si vous voyez un garde forestier, vous fuyez !» À peine nous avait-il dit ça qu’un mec bizarre s’est approché de nous. Vu qu’on ne le connaissait pas, on s’est vite barré, Kenny et moi-même. Le seul souci, c’est que mon père a galéré pour nous retrouver après ! Faut dire qu’on s’était bien caché ! Ta première moto ? Ton actuelle ? Et la prochaine ? Une PW 50. Une RMZ 250 de cross et une RMZ 450 Supermotard. Et ma prochaine : la Suzuki GSX-R 1000 millésime 2012, qui déboîtera toutes ses concurrentes ! Dans ta virée idéale, t’emmènerais qui ? N’importe qui, sauf mes potes pilotes, car ça risquerait de mal se terminer ! La dernière fois que tu t’es cassé un os ? En 2008, à Valence en Espagne, où suite à une chute, j’ai eu deux vertèbres fêlées et une cassée. Ton péché mignon ? Les sushis. Ta plus grosse boulette ? Je n’aime pas en parler, car j’ai peur que ça se reproduise ! C’était en 2006 lors de ma première course de 24 heures, au Mans, avec le Junior Team. Au warm up, j’ai cassé la moto de course en deux ! C’était vraiment horrible. Ta dernière gueule de bois ? C’est très simple, c’était le lendemain de mon enterrement de vie de garçon, à Miami ! Si tu n’avais pas été, tu serais ? Forcément un truc dans la moto, car mon père, qui est encore pilote à ce jour, m’a vraiment donné ce (bon) virus ! Quand tu ne fais rien, tu fais quoi ? Du sport : du vélo, de la moto, etc. Ce qui te rend le plus fier ? Je suis fier de mon titre de champion du monde d’endurance 2010, avec le SERT ! Mais ce dont je suis le plus fier, c’est vraiment de ma femme, Marine ! Derrière la visière Freddy Foray FilsdeJeanForay,anciennegloirefrançaiseetfrèrejumeaudu piloteduGMT94KennyForay,FreddyForay,championdumonde d’enduranceen2010avecleSERT(SuzukiEnduranceRacing Team),estdenouveaupiloteofficielSuzukipourlasaison2011. Recrudescence des accidents dûs aux portables Plutôtetsabande… Plutôt jour ou nuit ? Jour. Plutôt roue avant ou roue arrière ? Roue avant. Plutôt 2 ou 4-temps ? 4-temps. Plutôt frein à disque ou à tambour ? Euh... à disque. Plutôt fort en gaz ou lourd en frein ? Lourd en frein, c’est sûr ! Plutôt jet ou intégral ? Intégral. Plutôt balade ou circuit ? Circuit, bien évidemment. Plutôt cigale ou fourmi ? Arff, je dirais fourmi, je pense. Plutôt Gaston Lagaffe ou McGyver ? (rire) Lagaffe, sans conteste ! Mon père, lui, est plus un McGyver. Mais moi, franchement, je suis un vrai Gaston Lagaffe ! Plus tôt ou plus tard ? Plus tard. Plutôt rouge ou blanc ? À vrai dire, je ne suis pas trop alcool ! J’ai toutefois bu un peu de blanc à mon mariage ! Alors, blanc ! Pluto ou Mickey ? Je ne sais pas moi ! Allez, Pluto, va !
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